Alzheimer : Une journée de fête
Cette année, la Journée mondiale Alzheimer proposait de “prendre le contre-pied de la maladie”. Une invitation que les participant-es au temps festif organisé sur la place des Cinq-Fontaines, à Échirolles – l’un des trois évènements organisé en Isère, l’un des 80 en France –, ont visiblement pris… au pied de la lettre en participant-es nombreux-ses au bal populaire qui a égayé la fin d’après-midi.
Une – jolie –, façon “de permettre aux aînés, mais aussi aux plus jeunes, de danser, de s’amuser et d’oublier les tracas du quotidien”, comme les y incitait fortement Christiane Raeymackers, présidente de France Alzheimer Isère, à l’issue de son discours, au moment de lancer les festivités.
“Il faut aller chercher les minutes de bonheur...”
Car il était là, le but de cette journée. “Chez France Alzheimer, nous valorisons les capacités préservées de la personne malade. La vie, avec ses désirs et ses plaisirs, ne s’arrête pas aux portes de la maladie. L’enjeu est de créer des passerelles pour entretenir le lien et rester en relation, il faut aller chercher les minutes de bonheur”, engageait la présidente. Cette journée en était la preuve.
L’enjeu était aussi “de changer le regard sur les personnes malades et les aidants. Nous n’accepterons jamais qu’ils soient obligés d’abandonner l’espace public. La société doit faire preuve à leur égard d’une bienveillance bien placée”, avec des stands d’information et de jeux pour les enfants.
Des solutions alternatives à imaginer
Un sentiment partagé par Sylvette Rochas, adjointe aux solidarités : “Cette question interpelle toute la société. Cette maladie nécessite un accompagnement de proximité, des structures, des services spécifiques qui sont aujourd’hui en nombre insuffisant pour pouvoir accompagner les familles dans leur quotidien”, disait l’élue avant de rappeler qu’Échirolles avait la chance d’avoir quatre Ehpad sur son territoire.
“Il y a des manques au niveau du pays et des départements. Nous avons besoin d’imaginer des solutions alternatives”, concluait-elle. Ce type de journée en est une pour redonner toute leur place aux malades et aux aidant-es, et leur permettre de prendre le contre-pied de la maladie !