ANRU 2 : les projets en route
En introduction, le maire a souligné que “nous pouvons nous féliciter de la participation active de tous et de la qualité du travail qui a été mené , et qui vise à donner un nouveau visage à ce quartier afin de garantir des meilleures conditions de vie pour nos habitants, au sein d’un nouveau quartier, un écoquartier populaire”. Une œuvre commune relayée par l’ensemble des élu-es et acteur-trices présents, David Queiros, maire de Saint-Martin-d’Hères, Eric Piolle, maire de Grenoble, Christophe Ferrari, président de Grenoble-Alpes Métropole, Lionel Beffre, préfet de l’Isère, et Patricia Dudonné, vice-présidente de l'Association des bailleurs sociaux de l'Isère (Absise ).
Renzo Sulli a rappelé que “ce travail s’est fait grâce à la collaboration des habitants des quartiers par l’intermédiaire de nombreuses réunions. Nous avons initié la réflexion sur ce quartier et les premières délibérations datent de 2010 ! C’est un projet structurant et innovant qui s’inscrit dans le cadre plus large de la Centralité Sud”.
Un important volet social
Sur Echirolles, cette deuxième phase de l’ANRU va permettre la réhabilitation de 1 182 logements sociaux, soit 67 % du parc social, la démolition de 192 logements sociaux et la résidentialisation de 685 logements (Maine, Convention, Rance, Ouessant, Surieux 1 et 2). Le maire a rappelé la participation à hauteur de 16 millions d’euros de la ville sur ce projet. Il a souligné la dimension sociale forte, avec “le renforcement de la Maison des habitant-es, la création de nouveaux services de proximité comme l’installation de l’Agence du quotidien dans l’immeuble Ylis et Celestria, la restructuration de 6 équipements dans le quartier, avec un démarrage par l’école Jean-Paul-Marat qui est un lieu de vie majeur”.
L’insertion en avant
Unique en France, le dispositif 1 % insertion est un élément fort du projet. “Les acteurs du projet avait à cœur de mettre l’emploi au centre des préoccupations afin de permettre aux jeunes et aux moins jeunes une remise à l’étrier dans leur quartier, là où se déroulera un certain nombre de grands travaux, et auxquels ils participeront.”
Avec un objectif d’un minimum de 200 bénéficiaires par an, le dispositif est ambitieux. “On sait que les questions d’accès à l’emploi et de revenus des familles sont majeures dans ces quartiers, et il nous fallait imaginer quelque chose d’innovant pour être plus efficaces que nous l’avions été par le passé.”
Pour en savoir plus sur le projet, une réunion d’information se tiendra à La Butte, mardi 23 octobre, à 17 h 30, pour échanger autour du projet. Elu-es, bailleurs sociaux et technicien-nes seront présents.
MB