Banquet des anciens : Nouvelle salle, belle ambiance !
Cette année, pour son 75e anniversaire, le Banquet des anciens s’est offert un changement de cadre : Fini le grand, mais parfois froid et impersonnel gymnase Jean-Vilar, aux Granges ; place au standing et à la chaleur de la salle de spectacle de La Rampe, au centre-ville. Un changement de décor qui n’était pas pour déplaire aux invité-es.
“C’est plus proche et accessible de chez moi en transports en commun”, se félicitait François, venu en voisin. “C’est plus joli et convivial”, poursuivait Annick, qui appréciait “la luminosité du hall et le côté cosy de la salle”. Même si “on est un peu trop près les uns des autres”, tempérait Serge. Ce qui ne l’a pas empêché, comme les 1 300 autres convives, de profiter de l’invitation du CCAS de la Ville, organisateur du Banquet, et du succulent repas préparé par les agent-es de la cuisine centrale. Au menu, toasts, foie gras et son pain d’épices, magret de canard fumé et sa compotée de mangue, rôti de chapon sauce aux cèpes avec son gratin dauphinois et sa poêlée déglacée au vinaigre balsamique, fromages et opéra sur son lit de crème anglaise.
La fête avant tout !
De quoi profiter de la fête. D’autant qu’elle ne s’arrêtait pas aux assiettes. Car le Banquet, c’est avant tout l’occasion de se retrouver et de partager. A l’image des trois copines, Micheline, Jacqueline et Annie, qui ont “forcé leurs maris à s’asseoir du même côté de la table pour pouvoir bavarder entre femmes…” On ne sait pas ce qui s’est dit, mais les sourires et la bonne humeur étaient bien là. Comme à la table voisine, où Jean et sa bande d’ami-es trinquent à tout va ! Et il n’y a pas qu’autour des tables, où on loue “la gentillesse des petits jeunes au service. Ils sont tous adorables !”, assure Thérèse, que l’ambiance est à la fête. Sur la piste de danse, après le temps des discours (lire ci-dessous), “on se lâche” au son rock et très eighties des forts bien nommés Rock mitaines ! Madison, rock, slow, disco… tout le répertoire y passe. Et il faudra attendre un long moment, ce samedi, le temps d’un dernier slow, pour que la piste de danse ne se vide, que les convives désertent les tables et ne quittent La Rampe avec une seule idée en tête : la retrouver l’année prochaine !
La Ville aux côtés des retraité-es
A La Rampe, ou ailleurs, la maire Amandine Demore leur a promis dans sa prise de parole “de faire perdurer cette tradition du Banquet crée au sortir de la Seconde guerre (…) Vous pourrez compter sur moi pour perpétuer ce moment si important”. D’autant qu’il occupe aussi une place à part pour elle : “Dans une semaine, cela fera un an que le conseil municipal m’a élue maire (…). Décision que Renzo Sulli vous avez annoncé lors du Banquet précédent”.
Un plaisir qui ne masquait pas “la peur que le projet de loi de finance du gouvernement n’arrange notre situation. Ce gouvernement a décidé une grande cure d’austérité dont le plus grand nombre, les plus précaires et les classes moyennes notamment, subira les conséquences”. Au premier rang desquels les retraité-es avec notamment “le recul de six mois de l’indexation, des pensions sur l’inflation”. Des décisions face auxquelles la Ville a décidé d’agir avec, par exemple, la mise en place d’une mutuelle communale dès janvier 2025. “Pour moi, Échirolles se doit d’être une ville où il fait bon vivre, grandir et vieillir”, concluait la maire.
Lutter face à l’austérité et l’insécurité
La maire a également rappelé le poids des décisions gouvernementales – 5 milliards d’économie exigées – sur les collectivités locales : 1,2 millions pour Échirolles qui s’ajoutent aux “5 millions par an que perd la Ville depuis 2015, l’équivalent de ce que nous mettons chaque année dans nos actions à destination de nos aînées, le tiers du budget du CCAS”. Plus de 50 millions en 10 ans, l’équivalent d’une année de budget ! “Je suis très inquiète sur l’avenir des services publics et des plans gouvernementaux qui les démantèlement méthodiquement.”
Inquiète aussi, mais vaillante, sur les questions de sécurité et de tranquillité publique. “Si j’ai été offensive sur ces questions, expliquait-elle faisant allusion au trafic de drogues, règlements de compte et à l’exemple du Carrare qui gangrènent les villes de la Métropole, mais aussi de l’Hexagone, c’est parce que je refuse que ma ville, notre ville, soit cataloguée par le trafic des stupéfiants”.
Une volonté, ferme et forte, qui transparaissait à travers la pétition que les convives du Banquet étaient invités pour réclamer la création d’un commissariat de plein exercice à Échirolles, qui a trouvé un fort écho fort auprès d’eux.