Une passion venue presque par hasard. “A 16 ans, on est obligé d’arbitrer sur des triangulaires. Ça m’a plu et j’ai passé les examens fédéraux.” A 18 ans seulement, il obtient son diplôme d’arbitre fédéral. Son parcours fait déjà moins de place au hasard. “A partir de la Fédérale 3, on est évalué sur chaque match. Suivant nos performances, on peut monter de division.” Et les performances ont plutôt été jugées de très haut niveau car Benoît Rousselet passe de la Fédérale 3 à la Pro D2 en quelques années.
Un secret de la réussite qu’il partage : “Il faut pas mal de sang-froid et rester calme le plus possible, montrer qu’on maîtrise.” Une maîtrise importante pour tenir un match. “Il faut être très précis sur son arbitrage. En Pro D2, on n’a pas accès à la vidéo mais tous les staffs ont les replays !” Une présence de la télévision qui revêt une importance autre. “Lors de mon premier match de Fédérale 1 retransmis sur la chaîne «l’Equipe», toute ma famille et mes amis ont pu voir ce que je faisais, pourquoi je faisais autant de sacrifices. C’était chouette !” Une carrière à suivre...