Budget 2018, une trajectoire à maintenir
Un budget 2018 de nouveau marqué par la baisse des concours financiers de l’Etat, “-5,4 millions depuis 2011”, rappelle l’adjoint aux finances Thierry Monel. Une baisse compensée par les efforts consentis sur les dépenses de gestion”.
Les dépenses courantes baissent ainsi de 0,6 %, grâce notamment au travail sur les dépenses de fluides, “un effort important au vu de l’augmentation du coût des énergies”, souligne l’élu. Celles de transfert baissent aussi de 4,7 %, “grâce à une redéfinition des missions et une maîtrise des moyens avec les associations et opérateurs”. Seules les dépenses de personnel augmentent de 0,69 % sous l’effet de dépenses obligatoires nouvelles (régime indemnitaire) et du Glissement vieillesse technicité. “Pour faire 0,69 %, il a fallu faire des économies importantes avec la réorganisation des services, la réduction des heures supplémentaires, des non-remplacements...”, décline Thierry Monel.
Des efforts qui permettent d’améliorer l’épargne nette, -1,8 million d’euros, et de poursuivre le désendettement, 19,9 années de capacité de désendettement, pour “rester sur la trajectoire que nous nous sommes fixée”, conclut le premier adjoint.
Affronter la situation pour les Echirollois
Une trajectoire et des critères imposés par le gouvernement “pour rentrer dans les -3 % européen, déplore le maire Renzo Sulli. Si nous n’avions pas cette obligation, nous aurions plus de marge de manœuvre”. Un sentiment partagé par Thierry Monel, pour qui “les collectivités ne sont responsables du déficit public de la France qu’à hauteur de 5 %”. Une situation difficile donc, face à laquelle “nous avons choisi une démarche raisonnée pour préserver nos services aux Echirollois, rebondit l’élu, avec notamment la poursuite du désendettement depuis 2011, -15 millions, la baisse des charges courantes, - 2,5 millions, la maîtrise de la masse salariale. “Nous ne sommes pas partis d’hier”, résume Thierry Monel.
Une situation “qui n’est pas un sujet échirollois, mais national, qu’il faut avoir le courage d’affronter pour les habitants, abonde le maire. Nous tiendrons la projection jusqu’en 2020, nous nous battrons, pas pour le plaisir de l’orthodoxie financière, mais pour nous donner la capacité de poursuivre les politiques dont les Echirollois ont besoin, les revisiter, les optimiser”.