Cessez-le-feu en Algérie : “Se souvenir, c'est savoir, c'est agir...”
Le 19 mars 1962
Un tournant décisif
Une date, le 19 mars 1962, qui marqua, selon Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, chargée de la mémoire et des anciens combattants, dont le maire Renzo Sulli a lu le message lors de cette commémoration : “Un tournant décisif […]. Il bouleversa la vie de millions de femmes et d’hommes, en France comme en Algérie. Pour des milliers de familles, il y eut un avant et un après.”
Un tournant dont se sont souvenues les participant-es à la cérémonie, qui se sont recueillis en mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie, et des combats en Tunisie et au Maroc.
“Pour un monde plus juste, plus solidaire, plus fraternel...”
Le maire et la première adjointe Amandine Demore, Gilbert Dupont, président de la Fnaca, Marie-Thérèse Bouriez, membre de la Fnaca, responsable des veuves, Nicole Gernez, membre de la Fnaca, Lucas Souda, président du comité de liaison, et Georges Shara, ont déposés des gerbes au pied du Monument aux morts, avant l’appel aux morts.
“Se souvenir […], c’est arracher à l’ignorance. C’est savoir y puiser les leçons pour prémunir les jeunes et futures générations de l’âpreté des guerres et de la misère. C’est agir pour un monde plus juste, plus solidaire, plus fraternel dont dépend l’avenir de l’humanité”, exhortait quant à lui Serge Drouot, président de la Commission Mémoire-Histoire, à travers le message lu par Roger Durand. Un message qui résonne encore aujourd'hui.