Cité Plurielle : 10 h pour l’égalité, et plus si affinités...
Une nouvelle formule efficace
Un nouveau format innovant pour une “manifestation renouvelée”, promettait le maire Renzo Sulli dans son mot d’accueil. Elle l’a été.
Cité Plurielle s’est réinventée en se recentrant “sur une journée à La Rampe pour favoriser la rencontre entre quartiers et projets, croiser les dynamiques habitant-es, faire se rencontrer les initiatives, les ambitions”. Tout en conservant ce qui fait sa force, “une participation habitante au service de questions de société complexes, dans un esprit convivial”, et ses temps forts : le Midi-deux, le Ciné-débat, le Pot de la fraternité. De quoi valoriser les projets des Echirollois-es, “proposer des espaces de réflexion pour penser ensemble les questions d’égalité”.
L'enjeu de la reconnaissance
A l’image du Midi-deux sur le thème de la transmission, de la reconnaissance des parcours après la diffusion du court-métrage sur la rencontre entre collégien-nes de Jean-Vilar et Chibanis du foyer Adoma. “Aujourd’hui, je me sens fière de croiser les émotions à distance (...)”, résumait Yosra, une collégienne.
“Ces initiatives permettent aux ancien-nes de se libérer, aux jeunes de s’enrichir”, réagissait un participant. “La transmission est importante pour la construction de l’identité des jeunes”, rebondissait une autre. “La reconnaissance est nécessaire comme outil pour lutter contre le racisme structurel”, “Quand il n’y a pas reconnaissance, les jeunes se mettent en position de la revendiquer de manière parfois pas équilibrée. Elle est fondamentale pour avancer ensemble”, a-t-on pu entendre.
L'esprit critique en héritage
“Les discriminations se reproduisent, il faut être vigilant, mener la lutte, résumait Tarek Mandhouj, conseiller municipal à la lutte contre le racisme et les discriminations. Mais lutter ce n’est pas que dénoncer, c’est aussi avancer dans le droit. Toutes les générations doivent s’impliquer.” Message reçu.
Ce Midi-deux en a été un exemple. Comme le Ciné-débat animé par des adhérents de l’association Agir pour la paix après la projection du film “Les mains en l’air”, de Romain Goupil. “Il faut développer l’esprit critique des jeunes pour qu’ils fassent le tri dans les messages qu’ils reçoivent”, disait l’un d’eux. Sans doute la plus belle transmission.
Cité Plurielle, c’est aussi…
La remise de livrets Histoires et mémoire de l’immigration réalisés par des usager-ères du centre social Les Ecureuils, mardi 16 mai, à la Maison des Ecrits ; un théâtre-forum sur le thème Les gens d’ici et d’en-face, à l’Espace Prévert, et sur le sexisme et le racisme, en septembre (dates à définir).
Des collégien-nes de Louis-Lumière ont présenté leur émission radio sur le racisme et les discriminations, mardi 21 mars.