Cité Plurielle, les cultures au coeur
En ouverture de la journée du samedi à La Rampe, le maire Renzo Sulli, s’est dit “très heureux de relancer la manifestation pour mettre en lumière les projets des habitants et des associations. Il est d'autant plus important de renouer les uns avec les autres, de créer du lien et de rassembler les gens autour de la lutte contre le fascisme et les discriminations. Cité plurielle est le relais d'un engagement politique fort. Il est nécessaire de mettre en avant la pluralité de la culture de notre pays.”
Un engagement que les habitant-es ont porté au travers d’actions présentées tout au long de la journée. “Cité plurielle démontre la mobilisation essentielle de la commune et de ses habitants contre toutes les formes de discriminations et de racisme, et aussi pour l'égalité, avec des initiatives qui apparaissent toujours plus pertinentes malheureusement.”
Kaoukeb Baya-Chatti, conseillère municipale déléguée à la lutte contre les discriminations souligne le “travail d'équipe mené tous les mois avec une réflexion commune de bienveillance.” Elle a également porté l’attention sur l’accompagnement avec les plus jeunes. “Nos enfants ont à cœur de comprendre leur environnement et améliorer leur vie future.” explique-t-elle.
Les cultures au centre des débats
Qu'elle soit portée par les initiatives habitantes ou le débat, la thématique “à la croisée des cultures” a revêtu toutes ses formes. Qu’il s’agisse mettre en lumière les articles de la constitution française, mettre en avant les chansons populaires ou encore questionner l’origine, parfois surprenante, des mots courants, les propositions ne manquaient pas d’intérêt derrière un habillage réussi. Et le débat autour de la culture, a passionné les plus jeunes, très curieux et pertinents dans leurs questions, pour repositionner certains termes qui paraissent les plus évidents au centre d’une définition commune “La culture c’est quoi ?”.
Aussi, dans cette journée riche d'événements, les plus petits ont pu s’évader ensemble avec les lectures de contes. Il y avait également des lieux d’expositions. La manufacture sonore pour expérimenter la musique autrement avec des instruments pour le moins originaux, et Mémoires d’immigration, qui fait vivre le travail réalisé ces dernières années sur l’histoire des chibanis. Cette exposition reste visible du 23 mars au 6 avril 2022, à l’atrium de l’hôtel de ville.
La lutte contre les discriminations et pour l’égalité continue !
MB