CLSPD : un travail partenarial
Même sous sa forme “restreinte” — l’ensemble des partenaires ni participe pas —, le CLSPD garde tout son intérêt. La directrice départementale de la sécurité, Nadine Le Calonnec, a ainsi dressé le bilan de l’activité de la police nationale. Il s’en dégage “une certaine stabilité”. Le nombre d’heures d’intervention sur Echirolles est en hausse, + 32 % du nombre d’heures de présence des policiers sur le territoire, + 17 % d’interventions. Quelque 280 visites de parties communes ont eu lieu depuis juillet, 37 enlèvements de deux-roues depuis début 2017. “Nous patrouillons sur tout le territoire, de manière plus accrue sur les territoires repérés ou signalés”, précise Nadine Le Calonnec.
Une présence accrue, remarquée et appréciée par les habitant-es, et par l’adjoint à la sécurité, Thierry Monel : “La présence de la police nationale est plus forte depuis quelques mois. Je m’en félicite et j’espère pouvoir faire le même constat dans six mois, même si le climat de violence qui croît nous inquiète, comme la démultiplication des lieux de deal, qui pèsent sur le quotidien des habitant-es et demandent des moyens particuliers.”
Vidéoprotection et police du quotidien
Des moyens particuliers, comme un meilleur maillage de la vidéoprotection “pour une meilleure couverture”, sur lequel le premier adjoint “souhaite que l’Etat, qui encourage les villes à se doter, soit à nos côtés”. A l’image surtout de la future police de sécurité du quotidien, pour l’accueil de laquelle la Ville est volontaire. “Nous en attendons beaucoup et souhaitons que sa mise en place apporte des effectifs supplémentaires”, poursuit l’adjoint. “La concertation a commencé, nous rencontrons les partenaires, dont Echirolles, indique M. Heinen, directeur des sécurités à la préfecture. La police du quotidien sera ce que le terrain voudra qu’elle soit. Elle devra être plus réactive, plus en prise avec le terrain, plus souple d’emploi. Elle sera mise en place, début 2018, sur une quinzaine de communes, avec des moyens humains et matériels supplémentaires.” De quoi rassurer les participant-es, même si la sécurité s’envisage de manière partenariale.
Des actions multiples
A l’image du dispositif de médiation “Tranquillité résidentielle”, initié sur la ville par sept bailleurs pour éviter ou éradiquer les situations de squat ou de deal des halls d’immeuble. Le CLSPD remarque aussi les actions de prévention menées par la Ville sur l’accueil de Travaux d’intérêt général (TIG) ou de mesures de réparation, les partenariats avec l’Education nationale pour des suivis de situations difficiles, les accompagnements individuels avec la Mission locale ou la mise en place de chantiers de proximité. Un vrai travail d’équipes.