Commanderie : La réfection des réseaux dans les tuyaux

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Commanderie : La réfection des réseaux dans les tuyaux

Publié le 1 décembre 2022
Modifié le 1 décembre 2022
Résumé actualité
Une réunion sur le renouvellement des réseaux d’eau potable, d’assainissement et de déconnexions des eaux pluviales du quartier s’est tenue ce mardi à l’hôtel de ville. L’épilogue d’un dossier au long cours.
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Les services de la Métropole ont présenté aux habitant-es le diagnostic des réseaux, la nature et le phasage des travaux, en présence de Daniel Bessiron, adjoint à l'environnement durable, et Anne-Sophie Olmos, vice-présidente de la Métropole chargée du cycle de l'eau.
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Les services de la Métropole ont présenté aux habitant-es le diagnostic des réseaux, la nature et le phasage des travaux, en présence de Daniel Bessiron, adjoint à l'environnement durable, et Anne-Sophie Olmos, vice-présidente de la Métropole chargée du cycle de l'eau.
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Depuis 2015, la compétence en matière de gestion de l’eau potable appartient à la Métropole, également propriétaire des ouvrages d’assainissement des eaux usées et pluviales depuis la loi de Modernisation de l’action territoriale et d’affirmation des Métropole de 2014. Des transferts qui ne se sont pas faits sans difficultés. A l’image du quartier de la Commanderie : Les voiries, privées depuis les années 50, ont été rétrocédées à la Ville en 2013, puis à la Métropole en 2015. Mais pas les réseaux...
Après de nombreux échanges avec la Métropole, cette dernière a accepté de prendre en charge les 6,2 km de réseau d’eau potable et les 8,5 km de réseau d’assainissement du quartier. “C’est le fruit d’un travail partenarial entre la Ville, la Métropole, les habitant-es et l’association des habitant-es du quartier mené depuis 2015, se félicitait Daniel Bessiron, adjoint à l’environnement durable. Nous avons l’assurance de la reprise des réseaux et la perspective d’aménagements qualitatifs”.

Des réseaux entièrement revus

Concrètement, il s’agira de renouveler et renforcer ces réseaux aujourd’hui vétustes et dégradés. Pour ce faire, un poste de relevage des eaux usées sera d’abord installé dans le jardin de l’Évêché pour inverser le sens d’écoulement. Les travaux se dérouleront ensuite en huit phases.
Concernant les eaux usées, un regard de branchement sera mis en place en limite extérieure de propriété pour séparer les eaux usées et pluviales, conformément à la réglementation, et la canalisation de branchement sera reprise jusqu’au collecteur public. Les propriétaires devront ainsi prévoir la séparation des réseaux d’eaux usées et pluviales de leur habitation (toitures, terrasses, parkings…) pour éviter de saturer le réseau et favoriser l’infiltration dans la nappe phréatique. Ils devront également supprimer les fosses septiques ou toutes eaux encore existantes.
Les services de la Métropole se tiendront à la disposition des habitants pour trouver la solution la plus adaptée”, rassurait Daniel Bessiron.

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Les habitant-es présent-es ont pu être rassuré-es quant à leurs différentes interrogations, concernant notamment l'accompagnement des services de la Ville et de la Métropole tout au long des opérations qui devraient s'étaler sur une quinzaine d'années à compter de 2023.
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Les habitant-es présent-es ont pu être rassuré-es quant à leurs différentes interrogations, concernant notamment l'accompagnement des services de la Ville et de la Métropole tout au long des opérations qui devraient s'étaler sur une quinzaine d'années à compter de 2023.

9,5 millions de travaux

L’opération, d’un montant de près de 9,5 millions d’euros – 3,4 pour le renouvellement et la restructuration du réseau d’eau potable, 3,9 pour l’assainissement des eaux usées, 2,2 pour l’assainissement des eaux usées et pluviales –, devrait s’étaler sur une quinzaine d’année, de 2023 à 2038, avec un démarrage des travaux courant 2023. Elle couvrira une superficie d’environ 35 hectares et concernera la reprise d’environ 730 branchements.
Il y aura des travaux conséquents durant plusieurs années, des nuisances, mais nous serons vigilants à l’activité des commerces, au fonctionnement des écoles et au passage des transports en commun dans le quartier. C’est une belle avancée. C’est un dossier qui a pris le temps, mais nous avons aujourd’hui une réponse concrète avec un plan d’actions pluriannuels”, concluait Daniel Bessiron.