Echirolles a fêté le 80e anniversaire de la création du CNR
“En ce 80e anniversaire, la Résistance unie demeure une source d’admiration et un exemple d’unité dans l’épreuve. La mémoire de ce Conseil national de la Résistance n’a pas d’autres exemple dans l’histoire”, a rappelé dans son intervention Jacqueline Madrennes, adjointe au travail de mémoire. “Le programme du CNR prévoyait un avenir pour la France. Les Jours heureux… derrière ce titre sublime se cache une vision du monde qui a 80 ans maintenant, mais qui nous parle encore de notre monde”.
L’élue a également mis en lumière la “clairvoyance et l’intelligence de ce programme, dont j’aime à rappeler qu’il assuré le rétablissement de la démocratie détruite par l’extrême-droite du régime de Vichy et l’allégeance de Pétain au nazisme. Dépasser le fascisme, la collaboration, les idées de haine et de racisme qui avaient séduit et gangrener une partie de la population n’était pas une mince affaire. Quand tout nous clive et nous oppose, quand les fractures sociales et les difficultés sont trop grandes, rie de plus simple que de trouver des responsables dont les étrangers sont le plus souvent la cible”. Et de conclure : “Vive le CNR ! Vivent les Jours heureux !”
Un souvenir toujours vivant... et vibrant !
Une source d’admiration et d’inspiration, toujours d’actualité, également rappelée avec ferveur par Jean Forestier : “1943-2023… 80 ans après, cette journée (ndr, du 27 mai 1943, date le première réunion du CNR fondé par Jean Moulin) garde toute sa force et nous fournit encore l’occasion d’une réflexion sur les valeurs de la Résistance, et celles portées par le programme du CNR. Pour consolider les valeurs républicaines, la démocratie, les principes de la déclaration universelle des droits de l’Homme, pour toutes et tous, pour les générations futures, gardons toujours dans le cœur et dans l’esprit, la flamme vive de l’esprit de la Résistance”, enjoignait le représentent de l’Anacr.
Un message clairement entendu par les nombreux et nombreuses habitant-es présent-es, à l’image de Noam, Maïla et Mathieu, trois jeunes du groupe de lecture à voix haute de la Maison des Ecrits encadrés par Ali Djilalli, qui ont donné lecture d’un poème de Robert Desnos, avant d’aller, eux aussi, déposer une gerbe au pied du Monument aux Morts.
A Echirolles, le souvenir du CNR et des Jours heureux est toujours bien vivant !