Fête du verger : A la découverte de l'Atelier de Picasso
La météo maussade et orageuse de ces derniers jours pouvait laisser craindre le pire quant à l’organisation de cette première édition de la Fête du verger… Il n’en a rien été. Comme si l’envie partagée des agent-es de la Ville et des habitant-es de se retrouver et de faire la fête autour de ce nouvel espace avait été la plus forte, et avait contenu les gouttes de pluies annoncées dans les nuages cotonneux qui se sont amoncelés au-dessus de leur tête tout au long de l’après-midi.
“Nous vous attendons nombreux-ses”, scandaient ainsi le flyer et les affiches colorées annonçant l’évènement. Les habitant-es y ont répondu !
Des animations pour toutes et tous !
Au programme, de l’initiation à l’escalade, et au cirque avec Les Agrès du vent, des ateliers sportifs, culturels, ludiques et créatifs avec la Direction des sports de la Ville et la MDH La Ponatière.
On pouvait aussi confectionner un jus de fruit à l’aide de ses… mollets (!), une aquarelle de son bouquet de fleurs favori ou échanger un bien de première nécessité contre un pot de confiture de saison, bien dans l’esprit de l’événement et du verger.
Faire vivre le verger
On pouvait surtout découvrir le nouveau verger participatif, réfléchir à la manière de s’y investir et de le faire vivre. Car il était aussi, et surtout là, l’intérêt d’une telle journée. “Le verger, c’est nous ! Comment le faire vivre ensemble ?”, interrogeait l’atelier organisé durant l’après-midi.
“Nous avons besoin de vous, de vos idées, pour répondre à vos attentes et aller vers l’autonomie”, complétait Émilie Rousset, chargée du projet à la Ville. Une question face à laquelle les habitant-es n’ont pas séchés, au contraire.
Un collectif en mouvement
Aidés par le témoignage de Gilbert et Laure, membres du collectif qui anime le verger grenoblois de l’Essen’Ciel depuis 2014 – “C’est une belle aventure qui permet de créer du lien social. Aujourd’hui, on est une bande de copains.” –, ils ont nourrit le projet.
“J’ai déjà un petit jardin, expliquait Avearii, arrivée récemment de Tahiti. J’ai entendu que quelque chose se faisait sur le secteur. Je me suis dit que ça pouvait être sympa. C’est l’occasion de rencontrer d’autres personnes, de faire partie d’un groupe”, qui apporterait ses compétences en communication. Lise, elle, y voit l’occasion “de créer du lien intergénérationnel et entre les quartiers. Il y a un truc sympa qui se profile”, voulait-elle croire.
Il ne tient qu’à elles, et à eux, de continuer à le faire grandir...