Jeux Olympiques : Dorian Coninx sur la route de Tokyo
Une revanche à prendre
A 27 ans, Dorian Coninx garde un souvenir pour le moins amer de ses premiers Jeux Olympiques, en 2016, à Rio. “Ça ne s’était pas très bien passé, résume sobrement le triathlète échirollois. Je m’étais classé 36e. J’avais bien nagé, puis j’avais fait une boulette à la première transition (NDR – entre la natation et la course à vélo). A partir de là, ma course était finie...”
Une première expérience olympique décevante, frustrante même, que Dorian attribue en partie à son jeune âge et à son inexpérience, 23 ans à l’époque. “Je n’avais pas la même régularité qu’aujourd’hui, souffle-t-il au sortir d’une intenses séance de natation au Stade nautique avec son groupe d’entraînement dirigé par Julien Pousson. Mais ça m’a permis d’apprendre, d’être plus serein, de progresser, de m’entraîner plus”.
Un moral au top !
Et plutôt bien, au vu de son palmarès déjà riche d’une étape de coupe du monde en 2014, d’une étape de coupe d’Europe et d’un titre de champion du monde en relais mixte en 2015. Jugez-en par vous même : Deux titres de champion du monde en relais mixte en 2018 et 2020, un titre de champion de France courte distance en 2017 et une victoire sur le circuit mondial en 2019, sont notamment venus garnir l’armoire aux trophées.
De quoi gonfler à bloc le moral de cet enfant d’Échirolles qui a grandi entre le Village 2 et la Commanderie, et qui en fait son camp de base. “C’est un bon site pour se préparer, confie Dorian. Le bassin extérieur du Stade nautique permet de nager tranquillement, les pistes cyclables de rouler à vélo et la proximité des montagnes d’aller courir sereinement. C’est l’idéal”.
Un relais en or ?
De quoi lui permettre d’effacer la frustration de Rio ? “Cette sélection n’est pas un aboutissement”, assure Dorian, même si le niveau du triathlon français est particulièrement relevé avec notamment Vincent Luis et Léo Bergère, aussi passé par Échirolles. “Je n’ai pas encore réalisé ce que j’ai envie de faire en triathlon”, poursuit le jeune homme.
De quoi entrevoir une médaille lors de l’épreuve individuelle au Japon, ou plus encore, lors du relais mixte, qui fait son apparition cette année aux JO. “Le relais mixte me tient à cœur, poursuit Dorian. C’est un format court, dynamique, que j’affectionne tout particulièrement”. Et ce d’autant que la France est triple championne du monde de la discipline. De quoi, effectivement, pouvoir envisager d’effacer durablement la frustration de 2016...