La Butte : Vers un équipement plus ouvert
“Redonner du souffle et de la synergie à La Butte en regroupant les services jeunesse, sport et prévention ; les associations et la Maison des habitant-es Essart-Surieux”, voilà pour la maire Amandine Demore l’enjeu de la restructuration du bâtiment qui démarrera au deuxième trimestre 2025.
Et pour ce faire, professionnel-les et habitant-es, “avec lequel-les nous avons besoin de partager pour l’adapter au mieux, n’ont pas ménagé leur peine. Plusieurs ateliers se sont ainsi déroulés de mars à octobre, dont il s’agissait de faire un retour.
Des façades conservées,
un confort thermique amélioré
A l’extérieur, le choix a été fait “de conserver l’écriture architecturale du bâtiment”, indique Julien Hannequau, architecte du cabinet Ferrand Sigal, chargé du projet. L’isolation des façades et de la toiture sera améliorée, des protections solaires ajoutées sur les façades vitrées pour éviter la surchauffe, des ouvertures aménagées pour créer plus de liens entre dedans et dehors, côté du futur parc notamment.
C’est le dedans, justement, qui va être amené à plus évoluer.
Plus de luminosité, d'espace,
d'ouverture et de transparence
Dans le hall, la salle de spectacle va être supprimée pour retrouver plus de luminosité et d’espace, favoriser la polyvalence des usages avec du mobilier mobile : banque d’accueil, espaces informatique, de confidentialité, d’exposition… Toujours au rez-de-chaussée, une salle polyvalente avec cuisine et accès au parvis sera créée. Elle pourra aussi servir de salle de réunion.
Une seconde salle polyvalente dédiée à la jeunesse sera aménagée côté futur parc grâce à l’arasement de la butte végétale. Elle pourra être scindée en deux grâce à une cloison mobile et proposera un accès direct au parc. Enfin, une ludothèque prendra place à l’étage, dans la salle de danse actuelle, et des bureaux seront aménagés pour les professionnel-les. Des permanences associatives pourront s’y tenir.
La place des jeunes en question
Reconnaissant la qualité du travail mené, les habitant-es se sont notamment inquiétés de la place des jeunes. “Nous comptons sur la synergie et la dynamique nouvelle, comme à l’espace Jacques-Prévert, au Village Sud, pour apaiser les choses. Nous travaillons sur une occupation positive de l’espace public. C’est un sujet que nous prenons en compte dès le début pour leur proposer des activités. Ce n’est pas magique, mais c’est complémentaire. C’est en additionnant les choses que la situation va s’améliorer”, voulait croire la maire.
Rendez-vous en 2026 pour en juger.