La fête en format XL
En mai, fais ce qu'il te plaît... Cette devise aura rarement sonné aussi juste. Deux « jours » durant, Tempo Libre aura animé la place des Cinq-Fontaines et ses abords au gré des passions, des envies, des disciplines chères à chacun... Plusieurs milliers de participant-es – car la fête était participative – ont répondu à l'appel de ce moment convivial et de partage. « C’est un rendez-vous fédérateur, avait indiqué le maire, qui manquait dans notre ville, que nous voulons étoffer et fortifier dans le temps en mutualisant des animations ou des moments qui étaient jusqu’alors essaimés ». Pari gagné ! Le vendredi soir, démarrage en fanfare(s) : l'Echo d'Echirolles, la Batuka VI, les Haricots noirs et la Batook arrivaient des quatre coins de la ville et donnaient le tempo.. libre bien sûr. La flashmob Ondule et sa chorégraphie séduisait les amateurs avant que le DJ One Finger ne mette le « feu » à la piste de danse. Un spectacle laser achevait la première soirée inaugurale déjà bien remplie.
Un samedi très rythmé
Le samedi, outre des temps forts qui rythmaient toute la journée, des ateliers et stands avaient fait leur apparition. Au détour d'un espace, on pouvait ainsi créer de la mosaïque sur des bancs publics, découvrir une expo d'insecte, participer au plus long poème jamais écrit (plus de 120 mètres), participer au rallye photo du pôle gérontologie, ou s'initier au babyfoot humain... Chaque recoin de la place recelait une offre : défi jongle ou tchatche, confection de smoothie avec le service jeunesse, village du jeu du CCAS, lecture sous des parapluies avec le réseau des bibliothèques et la Maison des écrits, démonstrations de danse des associations locales, réalisation de totems avec le Centre du graphisme... Chacun, selon ses goûts, pouvait assister ou prendre part à une animation. On croisait ainsi des Roméo ou Hamlet déclamant des tirades de Shakespeare près du bouquinbus, un caricaturiste, on pouvait se faire tirer le portrait avec la société Kiss et sa machine à selfie, ou découvrir une expo de selfie avec son ouvrage favori...
Moments privilégiés
Les classiques des arts de la rue comme le cirque, le foot, le maquillage ou la poterie n'étaient pas oubliés... Des démos rythmaient la journée : zumba d'ouverture, photo collective, parade de la Batuka VI au son du Brésil, spectacles chorégraphiques amateurs... Les ateliers cuisine de la Table du 20 – tapas, risotto, découpe de viande et moelleux au chocolat spécial enfants – n'ont pas désempli. Les smoothies de Cuisine Live, la buvette et les terrasses des restos ont tourné à plein régime. Le petit train a sillonné la ville amenant son flot de « voyageurs » vers la fête... Plusieurs milliers d'échirollois-es et de participant-es, toutes générations confondues, se sont abandonnés à la fête, toutes générations confondues et sans incidents. Aux alentours de 20 heures, le Big Ukulélé Syndicate investissait la scène centrale pour un mémorable concert final, alors que dans le même temps, l'Echo d'Echirolles et le CRI Jean-Wiener remplissaient la Rampe, ambiance eighties. La fête ensemble jusqu'au bout... Une première édition réussie de l'avis de toutes et tous.