La ministre des Sports à Echirolles
Un club aux initiatives qui ont visiblement su retenir toute son attention : les projets “Ring hors les murs” sur différents secteurs de la ville, “Arc-en-ciel” auprès des enfants malades du CHU de Grenoble, “Un round pour un nouveau départ” auprès de détenus en milieu carcéral notamment. Mais aussi des actions en faveur du sport pour toutes et tous, de l’inclusion des sportif-ves handicapé-es ou de la mixité sur les rings et dans les salles de boxe.
“Des actions encadrées par les jeunes du club afin de promouvoir la responsabilité citoyenne de chacun-e”, ont insisté l’éducateur Saïd Belhadj et Françoise Royannais, présidente du club de 1996 à 2016. “Vous mettez en place ce que je cherche à encourager partout en France”, a réagi la ministre, insistant sur “le levier d’intégration sociale” que constitue le sport.
Et les emplois aidés ?
Mais ces actions, ces initiatives, ces projets passent aussi, et avant tout, par le maintien des emplois aidés — 110 000 suppressions sont prévues en France en 2018, trois sont actuellement en activité à Echirolles boxe —, comme lui a très judicieusement fait remarqué le maire Renzo Sulli. “Il faut que le club puisse les conserver pour continuer à développer ces actions citoyennes”, a conclu l'élu.
Rassurante — “Les contrats aidés seront maintenus et développés dans les quartiers prioritaires” —, la quintuple médaillée olympique d’épée a de nouveau martelé que “la transformation des mentalités passe par l’exemple”.
Et de l’escrime à l’escrime du poing, autre appellation du noble art, nul doute que la ministre saura s’en inspirer…
LJSL