La vidéo-verbalisation dès le 18 octobre
Stationnements gênants sur les trottoirs, voies de bus ou en double file ou encore les infractions telles que le non respect des feux tricolores, des panneaux stop, du port de la ceinture, ou le téléphone au volant, sont autant de motifs de verbalisation par le biais de la vidéo.
Amandine Demore, 1ere adjointe, à la tranquillité publique en précise l’intention : “On a souhaité renforcer nos capacités de contrôle et de verbalisation en ce qui concerne les infractions au code de la route. On est parti du constat national et partagé, que le code de la route est de moins en moins respecté. Il s’agit de pratiques gênantes à très dangereuses de la part des automobilistes, comme des stationnements à des endroits dangereux. On essaie donc de traiter les choses à notre échelle.”
79 caméras reliées au Centre de supervision urbaine
Le dispositif s’appuie sur l’important déploiement de la vidéo sur l’ensemble de la ville depuis 2004 et sur des formations des agents du Centre de supervision urbaine. “Aujourd’hui on dispose de 79 caméras qui sont reliées au centre de supervision urbaine (CSU), précise Amandine Demore. Nous avons demandé l’assermentation auprès de la préfecture de certains agents du CSU. C’est chose faite, il ont reçu une formation interne pour pouvoir verbaliser tout ce qui est lié au stationnement via les cameras. Le chef du CSU, qui est aussi policier municipal, pourra verbaliser toutes les autres infractions.” Gilles Bonaventura, responsable de la police municipale, cet outil va apporter davantage de sécurité “On est dans une ère moderne de la verbalisation. La vidéo-verbalisation contribue à la répression concernant les infraction routière. On voit que la municipalité met tout en œuvre pour assurer la sécurité des Échirollois et lutter contre les incivilités, car un stationnement au milieu de la route est une incivilité. Il y a beaucoup d’enfants, de lycéens, de collégiens, ne pas respecter un feu rouge ou un stop peut avoir des conséquences dramatiques.”