Le comité déplacements a réfléchi à la "ville apaisée"
En croisant différentes approches dont celle des “villes et villages à 30 km/h”, et en repensant la conception des espaces publics, Alpes-Grenoble Métropole entend les rendre plus agréables à vivre pour les riverain-es, plus conviviaux pour les visiteurs, mieux adaptés aux usager-es les plus vulnérables, plus sûrs pour les piétons et cyclistes. Daniel Bessiron, adjoint aux déplacements, a résumé la position d'Echirolles lors de la conférence de présentation : “Echirolles compte notamment quinze zones 30, trois zones de rencontre, deux aires piétonnes et 12 km de voiries limitées à 30 km : c'est souligner notre engagement de longue date pour la qualité de vie, celle de l'air, la diminution des nuisances sonores, la sécurité routière. Cette notion de métropole apaisée, nous la défendons.” L'adjoint insiste toutefois “sur la concertation avec les habitant-es pour que cette approche soit comprise, acceptée et partagée”. Dans un courrier au président de la Métro, le maire Renzo Sulli avait insisté pour Echirolles sur “la nécessité d'une discussion approfondie avec les habitant-es à travers les comités de quartiers et le comité consultatif des déplacements”. Outre cette concertation, il précisait les conditions de la réussite du projet : une signalétique appropriée et claire ; un équilibre des axes demeurant à 50 km/h ; un examen préalable de l'impact de ce dispositif sur les transports en commun ; une information ciblée des piétons et usager-es fragiles ; une révision échelonnée du régime de priorité de certains carrefours.
BCB