Le déneigement à l’épreuve du trafic routier
Une trentaine d’agents municipaux, des services espaces verts et propreté urbaine, ont été mobilisés, faisant preuve de présence et de professionnalisme. Si les voiries principales étaient dégagées lundi dès 16 h, les équipes de terrain ont terminé le travail le mardi matin, à partir de 5 h, notamment pour finaliser l’accès aux écoles.
Les interventions ne se font pas sans contraintes, qui peuvent ralentir le service. En effet, “lorsqu’une chute neigeuse se produit aux heures de pointe de la circulation, comme cela a été le cas lundi 18 décembre, les véhicules de déneigement ne peuvent intervenir dans un trafic congestionné. C’est le pire moment. Nous sommes dans l’obligation d’attendre que le flux routier devienne plus fluide pour agir”, insiste Philippe Brunet-Jailly, chef du service propreté urbaine et festivités. Il convient aussi de rappeler aux usagers que les techniciens “ne peuvent garantir une chaussée «au noir» tant que l’épisode neigeux est en cours”. Enfin, le sel, contrairement à ce que tout le monde pense, ne fait pas des miracles. Il est même inefficace tant qu’il neige. “Seul le raclage permanent, et le salage — plusieurs tonnes ont été répandues — seulement à la fin de la chute, sont efficaces.”
Sans omettre — question de bons sens — les équipements spéciaux qui permettent aux véhicules de circuler en sécurité !
JFL