Le parc des Écureuils, un îlot de fraîcheur à définir
5 000m² de parc envisagés
La salle d’Estienne d’Orves accueillait ce mardi soir une quarantaine d’habitant-es venu-es participer à une réunion publique autour du projet de réaménagement et d'extension du parc des Écureuils, en lien avec les projets Écrin du Vercors et Duo. Agent-es, élu-es de la Ville ainsi que le paysagiste d’Eranthis missionné pour ce projet ont pu le présenter, répondre aux questions des habitant-es et leur proposer des pistes pour aménager le parc.
Ce projet, entre la rue Normandie-Niemen et la rue Gabriel-Didier, qui comporte la reconstruction de la Maison des habitant-es des Écureuils devenue vétuste, permettra de reconfigurer l’espace vert aujourd'hui morcelé et déqualifié. Cet espace vert, au sein de l’opération Écrin du Vercors, sur la parcelle de la MDH, verra sa surface de 3 118 m² reliée au parc à l’arrière du Duo et sur les terrains adjacents (sous réserve de négociation avec les propriétaires actuels). Cette extension du parc au nord permettra d’augmenter la surface d'espaces vert publics de 1 750 m², pour, à l’horizon 2030, représenter une surface totale du parc des Écureuils d’environ 5 000 m².
Un îlot de fraîcheur nécessaire dans ce quartier
D’ici 2030, le quartier bénéficiera donc d'un parc plus grand, plus qualitatif qu'aujourd'hui et d'une MDH neuve. Ainsi, dès 2024, c’est le parc derrière le Duo qui ouvrira, avant celui du projet Écrin du Vercors en 2026 et, enfin, en 2030, les dernières parcelles côté nord, aujourd’hui privées et en cours de négociation. « Un véritable îlot de fraîcheur nécessaire pour ce quartier, particulièrement touché par l’accumulation de chaleur, selon les dernières études réalisées par la Ville, et grâce à la trentaine de capteurs placés sur son territoire », rappelait Daniel Bessiron, adjoint à l’environnement durable. Ce projet s'inscrit alors pleinement dans la stratégie de la Ville de lutter contre ces îlots de chaleur, mais aussi de créer des lieux de rencontre apaisés, des interconnexions, des traversées piétonnes...
Imaginer les usages de la partie nord du parc
« Nous souhaitons développer la biodiversité en ville, grâce à notre collaboration avec La Ligue pour la Protection des Oiseaux et France Nature Environnement. Nous assurons la présence sur ce site de 38 arbres au minimum, et voulons déterminer avec vous ce que sera ce parc de demain », annonçait aux habitant-es, en introduction de la réunion, la maire Amandine Demore. Imaginer ensemble plus particulièrement les usages de la partie Nord puisque sur la partie Sud, au sein d’Écrin du Vercors, les éléments sont déjà bien établis, même si les jeux pour enfants et les essences d’arbres pourront être discutés. Seuls les espaces publiques seront le sujet de la concertation.
Trois scénarios proposés
Sur la partie Nord donc, plusieurs scenarios ont été présentés par Frédéric Dellinger, paysagiste chez Eranthis : un « parc cultivé » avec potager collectif (qui devra être géré par une association), un « parc ensemble » avec des espaces culturels ou de loisirs partagés et un « verger habité », avec des arbres fruitiers plantés et des espaces culturels et de loisirs. Dans la salle, l’idée d’arbres fruitiers plantés semble séduire, plus que des espaces de pique-nique et barbecue, qui ne sont pas vus d’un bon œil, question tranquillité. « On veut un endroit apaisé, calme, où la nature règne », avançait un habitant, rejoint par d’autres. Essences des arbres, jeux pour enfants, mobiliers urbains, ouvertures et cheminements piétons… autant de choix qui pourront être discutés au printemps, lors d’ateliers et de réunions de quartier.
