Le point sur la rentrée
Définitivement, parents, enfants et enseignant-es auront vécu une année 2020 “très particulière”, comme la qualifiait le maire Renzo Sulli en début de réunion. “Une année marquée par quatre, voire cinq rentrées pour les personnels concernés par la garde des enfants de personnels mobilisés dans la lutte contre le Covid. C’est inédit !”
Un professionnalisme, un engagement qui ont valu leur lot de remerciements. “Aux personnels de la Ville et de l’Éducation nationale pour avoir maintenu le lien avec l’école”, indiquait le maire. “Aux équipes et directions qui se sont ajustées à plusieurs reprises durant cette période épuisante. Je suis fière d’être votre inspectrice”, insistait Béatrice Bossennec, inspectrice de l’Éducation nationale. “Au service éducation de la Ville aussi, avec lequel nous avons travaillé étroitement, avec beaucoup d’énergie, pour relever ce défi qui paraissait insurmontable.”
Et de citer les ATSEM, les personnels de la restauration scolaire, de l’entretien des locaux…“mobilisés pour permettre aux enfants de reprendre le chemin de l’école. Nous avons gagné là quelque chose pour cette rentrée que j’ai trouvé très sereine et professionnelle”, concluait l’Inspectrice.
Une année bien lancée
Une rentrée sereine et professionnelle donc, et une année durant laquelle “la Ville restera à vos côtés pour que les choses se passent le mieux possible, assurait le maire. Aujourd’hui, nous essayons de nous adapter au protocole de l’Éducation nationale. Nous avons renforcé les équipes d’entretien, avec la mise à disposition de gel hydroalcoolique, le nettoyage des bureaux et des salles… Nous avons le souci de contribuer à calmer l’épidémie”.
“Nous avons pris l’habitude du protocole sanitaire, j’espère que nous pourrons continuer à travailler ensemble”, abondait Béatrice Bossennec, qui remerciait le travail effectué par les services techniques et informatique durant l’été dans les écoles pour les rénover ou doter les classes de vidéoprojecteurs. “C’est un confort de travail, ça permet aux équipes de rentrer sans stress. Ça me donne envie de revenir dans les écoles...”
“Nous avons relevé ce défi ensemble, collectivement, et je voudrais en garder le meilleur, le positif pour construire quelque chose, continuer à inventer”, complétait Jacqueline Madrennes, adjointe à l’éducation.
Continuer à s'adapter, à inventer...
A l’image du soutien apporté par la Ville aux familles les plus modestes à travers son inscription dans les dispositifs de l’État, dont les Colonie apprenantes. “Un format qui nous intéresse, un point d’appui pour grandir, poursuivait Jacqueline Madrennes. Nous avons essayé d’innover, d’aller de l’avant.”
Comme avec avec le Programme d’éducation artistique et culturel (PEAC). “Nous avons vécu une année particulière, nous avons adapté nos projets, réfléchi à la façon de faire autrement, précise Claire Sargos, de la Direction des affaires culturelles. Nous allons repartir dans une nouvelle année, réadapter les choses si besoin, inventer autre chose, avec vous.” L’idée est de conforter les projets pertinents, comme Les écrans parlons-en ! qui a fait ses preuves auprès des enseignant-es, des enfants et des parents, très demandeurs, et de renouveler les expériences, comme ce sera le cas avec les Parcours croisés. Le Parcours indiscipliné pour elle et lui permettra ainsi de croiser les langages artistiques pour aborder la thématique des différences garçons-filles.
Une parfaite illustration de la dynamique de territoire, et du travail avec les parents, que la Ville essaye de porter.