Luire : Le Colibri a fait son nid
Le logis du Colibri. L’appellation n’a – visiblement – pas toujours été comprise comme elle aurait dû. Et pourtant, elle semble particulièrement appropriée pour ce lieu d’abord destiné à informer les habitant-es sur les avancées du chantier sur le quartier. Des permanences tenues par un membre de l’association des habitants, des professionnel-les de la Ville et de la SDH sont organisées tous les premiers mardi du mois, de 16 h à 17 h 30. Il a aussi pour vocation de les accompagner sur le changement du mode de collecte des déchets, à travers des animations proposées par des animateurs de la Métro et des outils, comme des bacs enterrés en carton.
Sensibiliser
aux économies d'énergie
Mais ce n’est pas tout. Il a aussi pour but de les sensibiliser aux questions d’économie d’énergie liées à l’eau, à l’électricité, au chauffage, à la ventilation… Des ateliers sont prévus avec avec l’Agence locale de l’énergie et du climat (ALEC) et la CLCV (Consommation logement cadre de vie), “pour aller plus loin” comme l’a expliqué Joël Frattini, responsable territoire de la SDH, avant de se réjouir du partenariat avec l’Association des habitants de La Luire : “Nous travaillons ensemble depuis de longues année. Nous nous avons aujourd’hui abouti à une véritable concertation, comme sur la localisation des conteneurs enterrés, pour continuer à prendre en compte les attentes des habitant-es”.
A chacun sa part
Et c’est là, dans ce partenariat, que la référence à la légende amérindienne du colibri popularisée en France par le penseur Pierre Rabih, qui a également donné son nom au mouvement qu’il a fondé, prend tout son sens. Face à l’incendie qui ravage la forêt, le colibri, plus petit oiseau du monde, va, goutte après goutte, puiser de l’eau pour tenter de l’éteindre. Et de répondre au tatou qui l’interroge sur la vanité de son geste : “Je le sais, mais je fais ma part.” A l’image, comme l’a rappelé le maire Renzo Sulli, de l’action de tous les partenaires pour “redonner une nouvelle dynamique, une nouvelle image, de la convivialité à ce quartier”.
De nouveaux sols
pour les locataires les plus anciens
En marge de l’inauguration, Bertrand Converso, président de la SDH, a annoncé la poursuite de l’opération de changement de sols dans les logements entamée en 2017. Elle vise à récompenser la fidélité des locataires les plus anciens, plus de vingt ans. Lancée à l’initiative de l’association des habitants, elle a bénéficié à cinq logements en 2017, pour un budget de 35 000 euros. Dix à douze logements devraient être concernés en 2018. Des travaux qui, comme les chantiers d’insertion de proximité, les jardins partagés et la rénovation du local associatif, rentrent dans le cadre des projets financés par l’abattement de trente pourcent de la taxe foncière dont bénéficie le quartier au titre des Quartiers prioritaires de la Ville, 165 700 euros. Des projets concertés avec la Ville et l’association des habitants.