Son exposition, qu’elle a partagée avec les autres étudiants et étudiantes de l’IFTS, est le fruit de rencontres qui l’ont “beaucoup sensibilisée aux conditions de vie des Roms”. Ses photos et les citations qui les légendent sont autant de témoignages et d’espoirs d’une vie meilleure. Le stage lui a permis “de découvrir une nouvelle manière d’aborder le travail social avec une culture différente, que je ne connaissais pas du tout auparavant”. Le projet de Marie Simoni visait avant tout à créer “un espace de parole” afin de mobiliser les consciences. “Je souhaite éveiller la curiosité, modifier la représentation des Roms souvent négative, donner envie d’approcher cette population victime de fortes discriminations et d’exclusion, qui exprime pourtant beaucoup d’amour et aspire à rentrer en relation avec les autres. On ne les reconnaît pas par ignorance.”
L’association qui l’a accueillie en Roumanie soutient la scolarisation des enfants (elle gère notamment un jardin thérapeutique), aide à l’insertion sociale et professionnelle des adultes, en partenariat avec des associations grenobloises, comme Grenoble Isère Roumanie. Certains des animateurs ont même fait le voyage pour le vernissage de l’exposition. “Une agréable et émouvante surprise”, confie Marie Simoni.
JFL