Rénovation urbaine Essarts-Surieux : Les échanges ont repris

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Rénovation urbaine Essarts-Surieux : Les échanges ont repris

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renouvellement urbain
Publié le 5 mai 2022
Modifié le 6 mai 2022
Résumé actualité
Habitant-es, élu-es et technicien-nes en charge du projet se sont retrouvé-es ce mercredi 4 mai pour faire le point sur l’avancée des travaux en cours ou à venir, à travers une déambulation sur le terrain et une réunion en salle. Un temps riche et constructif.
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L'adjoint à la politique de la ville Pierre Labriet et le maire Renzo Sulli, entourés des technicien-nes en charge du projet, lors du temps d'échanges qui a suivi la déambulation.
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Ce mercredi, élu-es et habitant-es des Essarts et de Surieux n’ont pas boudé leur plaisir. « Le plaisir de refaire des visites de quartier, comme l’expliquait Pierre Labriet, adjoint à la politique de la ville, en introduction à la réunion qui a suivi la visite des espaces du secteur qui vont être profondément transformés dans les prochains mois et les prochaines années. Nous avons fait une visite avec le premier ministre il y a quelques semaines, puis une autre, hier, mardi, avec le préfet et la responsable nationale de l’ANRU. Il y a longtemps que nous n’avions pas pu en faire à cause du contexte sanitaire. C’est positif et agréable », assurait l’élu.
Un plaisir visiblement partagé par les habitant-es venu-es assister à la visite commentée, puis au temps d’échanges. « C’est bien de pouvoir se retrouver pour faire un point sur l’avancée du projet, abondait une habitante. Ça faisait longtemps. C’est important de s’intéresser à ce qui va changer dans le quartier. Ça permet d’être à jour des informations sur e projet, et de donner son avisé ». Ce dont les habitant-es ne se sont pas privé-es.

Le point sur les travaux en cours et à venir

La déambulation a ainsi permis de faire le point sur les avancées du projet sur six secteurs : Beaumarchais, Gâtinais, Ouessant, Saintonge, Maine et Limousin. L’occasion de se rendre compte, de visu, sur le terrain, de transformations souvent spectaculaires. A l’image du Gâtinais, où la démolition de deux allées, les 3 et 3 bis, a laissé place à un aménagement paysagé particulièrement réussi, laissant place à une perspective et des lignes de fuites permettant d’ouvrir le secteur. Des opérations sur lesquelles un point a été fait lors de la réunion qui a suivi. Les démolitions au Limousin, au Gâtinais, à Ouessant, au Maine et sur l’allée de la Rance sont achevées. Des aménagements provisoires de l’espace public ainsi libérés ont ainsi été réalisés au Maine et au Limousin.
Les opérations de réhabilitation de 110 logements au Maine et de résidentialisation (suppression des coursives) sur la place Beaumarchais menées par Alpes-Isère habitat sont en cours et devraient être achevées en 2022. D’autres opérations sont prévues en 2023, et dans les années à venir, sur lesquelles des points réguliers seront faits.

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Des d'étapes, comme ici au Gatînais, devant les espaces publics fraîchement aménagés, ont permis de faire collectivement le point sur les travaux lors de la déambulation commentée de six secteur.
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Des d'étapes, comme ici au Gatînais, devant les espaces publics fraîchement aménagés, ont permis de faire collectivement le point sur les travaux lors de la déambulation commentée de six secteur.
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Une réflexion collective, avec les habitant-es, sera menée pour réfléchir à des aménagements paysagers utiles et efficaces afin de résoudre les problèmes de stationnement et de circulation intempestive sur les places ou les allées.
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Une réflexion collective, avec les habitant-es, sera menée pour réfléchir à des aménagements paysagers utiles et efficaces afin de résoudre les problèmes de stationnement et de circulation intempestive sur les places ou les allées.
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Circulation et stationnement au cœur des interrogations

Concernant l’avenue des États-Généraux, l’objectif est d’apaiser la circulation et de la sécuriser, conformément au souhait des habitant-es. Pour y parvenir, l’autopont sera démoli, deux nouvelles intersections à feux créés et le nombre de voies ramené de quatre à trois, à deux devant La Butte où un plateau piéton sera aménagé. « Le but est d’avoir une rue banale, qui casse les aspirations à la vitesse », résumait le maire Renzo Sulli. Des opérations de reprises de réseaux devraient avoir lieu en 2022.
Concernant le stationnement, les habitant-es font part de difficultés au niveau de la sortie de la maternelle Marat et de l’allée du Limousin. « Le projet urbain est regardé au regard des déviances observées », rassurait Pierre Labriet. Un travail est en cours avec la Métropole pour déterminer la propriété des cheminements et du mobilier urbain. L’objectif est de limiter le nombre de barrières et de réfléchir à des aménagements alternatifs. « La solution n’est pas de mettre des barrières de partout. Il faut réfléchir à des aménagements utiles, enrochements, monticules paysagers… qui embellissent le quartier et empêchent les dysfonctionnement », abondait le maire.

Début de la réhabilitation pour l’élémentaire Marat

Autre opération d’ampleur, très attendue des habitant-es, qui démarrera en 2022, la réhabilitation de l’élémentaire Jean-Paul-Marat. Des espaces pour les activités scolaires, péri et extrascolaires – salle polyvalente, de danse, de musique et d’arts plastiques – et des espaces dédiés aux enseignant-es et aux parents seront créés. Un préau extérieur prolongera le préau intérieur avec un voile textile. Des travaux d’isolation thermique, de peinture, électriques et de désamiantage, la création d’un ascenseur, des changement de menuiseries et d’installation d’une VMC dans les classes sont aussi prévus. Ces travaux devraient s’achever en février 2024. Des modulaires seront installés sur le plateau sportif cet automne pour accueillir dix classes et libérer les locaux.
« On refait tout, insistait Renzo Sulli. L’idée est d’avoir une école où il se passe des choses, ouverte aux parents et aux associations, une école vivante. Ce sera le premier équipe rénové dans le quartier », se satisfaisait le maire. « Nous nous sommes battus pour que le projet prenne en compte l’école dans son entièreté, poursuivait Kaoukeb Baya-Chatti, conseillère municipale déléguée au volet social du renouvellement urbain. Nous avons une école formidable ! » Les parents n’en doutent pas !

Saintonge : Un projet en suspend

« Se battre », c’est se font élu-es et technicien-nes pour obtenir des financements de l’ANRU qui n’étaient pas prévus pour le secteur Saintonge. La mutation de la friche voisine en zone d’activités économique laisse place à de nouvelles possibilités. « Nous ne pouvons pas manquer cette opportunité, insistait le maire. C’est l’occasion de raccrocher Saintonge au secteur Allibert et au aux Essarts. Si nous manquons cette opportunité, il n’y aura pas d’amélioration significative du cadre de vie des habitants ».
Pour ce faire, le maire, les élu-es et technicien-nes ont reçu et présenté ce mercredi le projet – démolition des 2, 4, 6 et 12 allées de Saintonge pour ouvrir d’avantage encore le quartier –, au préfet et à la responsable nationale de l’ANRU. « Nous allons déposer auprès de l’ANRU le dossier ajusté dans le cadre de la clause de revoyure. Nous devrions avoir une réponse en septembre-octobre. J’ai bon espoir que nous puissions obtenir les financements de l’ANRU », positivait le maire, pour qui « c’est aussi l’opportunité d’apporter des emplois dans nos quartier. C’est ça l’enjeu ! »

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Les démolitions, comme celle imaginée et souhaitée sur le quartier Saintonge, permettent, comme ici sur le secteur Ouessant, d'ouvrir et d'apporter une autre qualité de vie aux différents quartiers qui composent le secteur Essarts-Surieux.
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Les démolitions, comme celle imaginée et souhaitée sur le quartier Saintonge, permettent, comme ici sur le secteur Ouessant, d'ouvrir et d'apporter une autre qualité de vie aux différents quartiers qui composent le secteur Essarts-Surieux.
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Au-delà du projet urbain, la place de l'humain et la question de l'emploi, celui des jeunes notamment, restent au cœur du projet de renouvellement urbain de la Ville Neuve comme l'ont rappelé le maire Renzo Sulli et les élu-es Pierre Labriet et Kaoukeb Baya-Chatti.
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Au-delà du projet urbain, la place de l'humain et la question de l'emploi, celui des jeunes notamment, restent au cœur du projet de renouvellement urbain de la Ville Neuve comme l'ont rappelé le maire Renzo Sulli et les élu-es Pierre Labriet et Kaoukeb Baya-Chatti.
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Priorité à l‘emploi et à la formation

L’emploi, justement, a été le dernier sujet abordé lors de cette réunion particulièrement riche. Lison Personnaz, chargée de mission insertion-emploi de la Métropole sur Essarts-Surieux, a présenté le dispositif 1 % insertion. « Un dispositif innovant et unique en France », rappelait le maire, qui permet de consacrer 1 % du budget global de la rénovation urbaine aux questions d’emploi et de formation.
Plusieurs actions ont été mises en place pour répondre aux besoins des habitant-es, de ceux et celles les plus éloigné-es de l’emploi notamment : des chantiers école dans le BTP et le nettoyage, des chantiers éducatifs d’insertion pour les 18-25 ans, des chantiers de proximité avec la régie de quartier Propulse, des coaching emploi pour les jeunes diplômés et un sas vers l’emploi avec l’association Aly. 134 personnes issue d’un Quartier prioritaire de la ville (QPV) en ont bénéficié en 2021, dont 45 à Essarts-Surieux. « Il y a de la place pour tout le monde, mais elles ne sont pas toujours prises. C’est un paradoxe », regrettait Renzo Sulli, pour qui « il est important de faire connaître ces dispositifs car la question de l’emploi, de l’emploi des jeunes notamment, est prioritaire »

Dispositif 1 % emploi : 07 86 63 24 71 (numéro unique) ou emploi.qpv@grenoblealpesmetropole.FR

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