Restauration scolaire: Tous à table !
Carottes râpées bio et raisins secs, dos de colin issu de la pêche durable à la sauce armoricaine accompagné de pâtes demi-complètes bio et locales, petit suisse et compote de pommes et de rhubarbe bio et locales également, sans oublier le pain, bio lui aussi. Voilà le menu, appétissant, que des parents d’élèves délégué-es de l’école Marcel-Cachin ont pu partager ce lundi avec leurs enfants, mais aussi l’adjointe à l’éducation Jacqueline Madrennes, la première adjointe Amandine Demore, représentante de la Ville au conseil d’école, des agent-es de la Direction de l’éducation de la Ville et d’Evade.
Un temps de rencontre et d’échanges mis en place depuis la fin d’année par la Direction de l’éducation, une fois par an, dans chaque école, pour leur permettre d’avoir des réponses à leurs questions sur la restauration scolaire. «Il faut remettre de la proximité pour mieux faire connaître le haut niveau d’exigence que nous avons en termes de qualité des repas, d’apports alimentaires, d’origine des produits, mais aussi de découverte et d’expérience dans le cadre du projet éducatif, expliquait ainsi Jacqueline Madrennes. Il faut permettre aux parents d’être en contact avec la pause méridienne».
Une invitation à l’échange
Visiblement, ceux présents ce lundi midi à la cantine ne le regrettaient pas. Et pas seulement pour la qualité du repas concocté et servi par les agent-es de la cuisine centrale… «Je suis très contente, c’est la première fois que je participe, appréciait Carine, maman d’Océane, élève de CP. Ça permet de voir comment ça se passe, comment les enfants sont installés, comment travaille le personnel». Et apparemment, ça fonctionne. «La cantine est grande, bien équipée, les équipes sont au point, les menus équilibrés», constatait Carine. De quoi, peut-être, expliquer pourquoi Océane «mange de tout à la cantine alors que c’est plus difficile à la maison. C’est son petit plaisir...». On la comprend.
Même satisfaction du côté de Michaël, papa de Malek, élève en grande section, lui-même cuisinier. «C’est une bonne idée. Ça permet de voir ce qu’on distribue aux enfants, comment fonctionne la cantine». «Il y a une très bonne organisation et pas mal de place», estimait-il, fourchette en main, en train de déguster ses carottes râpées avant d’échanger avec le responsable de la cuisine centrale, qu’il avait déjà «hâte de visiter la semaine prochaine».
L’appétit vient en mangeant… et en échangeant.