Suite à la mort de Nahel, le Maire d’Échirolles appelle au soutien à la famille et au calme
Mardi 27 juin, le jeune Nahel a été tué lors d’un contrôle de police dans des circonstances
terribles qui apparaissent, d’après les premiers éléments, comme en-dehors de tout cadre
d’intervention réglementaire des forces de l’ordre. La justice devra se prononcer sur la réalité des
faits qui ont été commis et qui ont conduit à la mort de Nahel. Je veux dire ici que personne ne
mérite de mourir dans ces circonstances, encore moins un jeune de 17 ans qui avait toute la vie
devant lui.
Je tiens à apporter mes pensées les plus sincères à la famille de la victime. Je veux aussi assurer
tout mon soutien à mon collègue Patrick Jarry, Maire de Nanterre, et à ses équipes.
Dans le prolongement de cet événement, plusieurs groupes se sont adonnés à des actes graves à
l’encontre de bâtiments publics, et des agent-es du service public, dont les forces de l’ordre et les
pompiers. La colère peut être grande, mais ces agissements sont intolérables, car ils pénalisent
d’abord la population et celles et ceux qui ont le plus besoin des services publics. La protestation
démocratique, aussi légitime soit-elle, ne peut se faire dans la violence et la destruction des biens
publics.
J’appelle ici au calme et à ne pas se joindre à ces actes injustifiables dont les habitant-es, en
particulier des quartiers populaires, en seront les premières victimes.
Renzo Sulli
Maire d’Échirolles