Tempo Divertimento, tous en rythme
Début septembre, déjà, au démarrage du projet et de la chorale Le chœur de La Rampe, Clara Benech, cheffe de chœur et professeure de formation musicale au conservatoire Jean-Wiéner, et Emilie Gindre, responsable communication et relation au public à La Rampe-La Ponatière — qui porte le projet avec la Ville et le conservatoire —, se voulaient rassurantes : “Nulle pratique aguerrie n’est souhaitée, tout le monde trouvera sa place. On demande de l’envie, de la volonté, de s’engager dans la durée.” Et dès les premiers essais, “ça sonne bien, on a des choses sympathiques...”, notait Clara Benech.
Engagement et investissement
Une première — bonne — impression confirmée lors des ateliers de travail qui ont suivi. Des temps durant lesquels choristes et musicien-es amateur-trices du chœur et de l’orchestre Poly’sons, du conservatoire Jean-Wiéner, et collégien-nes d’une classe de 5e du collège Louis-Lumière, ont travaillé de concert avec les musicien-nes du conservatoire et de l’Orchestre symphonique Divertimento, et leur cheffe d’orchestre Zahia Ziouani, habituée à ce genre d’exercice.
“Je suis très contente, il y a de l’engagement, de l’investissement, de la concentration de la part de tout le monde, se satisfaisait-elle lors de l’unique répétition générale avant le jour J. C’est intéressant de voir l’évolution du travail au fil du temps. J’ai rencontré chaque groupe séparément, mais ces trois jours de répétition et ce temps de travail collectif sont très importants pour se retrouver et préparer le concert.”
Une vraie rencontre
Un concert, et un projet qui dévoilent une ambition plus humaine. “Il y a des diversités de parcours, des musiciens professionnels, amateurs, des choristes, mais aussi de générations, avec des jeunes, des personnes plus âgées. C’est une vraie rencontre pour que chacun apprenne des uns et des autres. C’est l’intérêt du projet. Le but est de faire de la musique ensemble, avec une exigence à laquelle les musiciens professionnels sont habitués, mais aussi d’être soudés, une vraie équipe. Cette notion de solidarité se construit tout au long des répétitions”, résume Zahia Ziouani. Qui précise : “On amène aussi les participants à se confronter à cette exigence pour les aider à progresser. Si certains se révèlent, se subliment, si cette expérience leur donne de nouveaux objectifs”, tant mieux !
Mais au final, “tout le monde sera prêt pour le jour J, assure la cheffe d’orchestre. Nous avons pris le temps de bien nous préparer, avec des équipes engagées pour la réussite de ce projet”. Résultat, vendredi 25 mai, à 20 h, place des Cinq Fontaines.