Tirs liés au narcotrafic dans la nuit du samedi 4 au dimanche 5 janvier
Dans la nuit de samedi à dimanche, des tirs liés au narcotrafic ont éclaté sur notre commune dans le quartier de village sud impliquant des acteurs du trafic mais également une victime collatérale, dont les jours ne sont pas en danger.
J’ai pu entrer en contact ce matin avec la famille qui témoigne du traumatisme profond auquel elle fait face. Je l’assure de toute ma compassion et de mon soutien le plus total. Je souhaite aussi exprimer mon extrême colère face à cette nouvelle expression intolérable de la guerre des gangs sur notre commune et notre agglomération.
J’ai déjà eu l’occasion de le dire avec la plus grande fermeté mais il est absolument inacceptableque les Échirolloises et les Échirollois n’aient pas le droit de pouvoir vivre en paix et en sécurité sur des secteurs entiers de la commune. Nous agissons, de concert avec les services de l’État au niveau local, au quotidien pour lutter contre le fléau du narcotrafic mais force est de constater que les moyens dont nous disposons sont largement insuffisants, malgré les déclarations démagogiques et coups de communication hors sol des membres du gouvernement.
J’en appelle une fois de plus à une réelle prise de conscience de leur part face à l’angoisse et au sentiment d’injustice qui touchent nos concitoyennes et nos concitoyens. Forte du soutien de plus de 5000 signataires pour notre pétition, je réaffirme, la nécessité de l’implantation d’un commissariat de police de plein exercice sur Échirolles. Je m’adresserai à nouveau au président de la République dans les prochains jours à ce sujet, en portant également l’urgence d’un débat global sur la lutte contre le narcotrafic, prenant en compte la prévention, les raisons sanitaires et économiques et la crise sociale inédite menant au développement de la consommation de stupéfiant.
Contact : Jérôme Barbieri | Directeur de la communication | jerome.barbieri@echirolles.fr | 06.46.32.28.93