Un 8 mai sous le signe de l’unité

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Un 8 mai sous le signe de l’unité

Publié le 9 mai 2023
Modifié le 9 mai 2023
Résumé actualité
Cette année encore, la population a répondu à l’appel de la Ville, de l’ANACR et du Comité de Liaison des Anciens Combattants et Victimes de Guerre, à célébrer l’anniversaire de la victoire sur le Nazisme et la fin de la Seconde guerre mondiale. Retour en mots et en images sur la commémoration.
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Jean Forestier, représentant de l'ANACR, ici aux côtés de Ginette Dunand, membre du Comité départemental de l'ANACR, d'Emanuel Gaito et de Renzo Sulli, maires de Grugliasco et d’Échirolles, face à la stèle de la Résistance, a rendu hommage aux figures locales et nationales de la Résistance, à l'image de Danielle-casanova.
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Jean Forestier, représentant de l'ANACR, ici aux côtés de Ginette Dunand, membre du Comité départemental de l'ANACR, d'Emanuel Gaito et de Renzo Sulli, maires de Grugliasco et d’Échirolles, face à la stèle de la Résistance, a rendu hommage aux figures locales et nationales de la Résistance, à l'image de Danielle-casanova.
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«Le mot résister doit toujours se conjuguer au présent», a rappelé ce lundi matin Jean Forestier, représentant de l’ANACR, faisant sienne la citation de Lucie Aubrac devant la stèle de la Résistance. Il s’agissait alors de la deuxième étape du défilé du 8 mai après l’arrêt devant la plaque commémorative en mémoire de Marius-Buisson, membre de l’Armée secrète arrêté en 1944, déporté à Dora, puis Mauthausen, où il décéda en février 1945, trois jours seulement avant la libération du camp…
Une figure de la Résistance Echirolloise, au même titre que Georges Kioulou, Louis Baille-Barelle, René Thomas et Louis Clavel, Pierrot Moussy et Miguel Durand, dont il a rappelé l’engagement. Car c’est de cela qu’il s’agit.
«Nous devons honorer la mémoire des victimes du nazisme et de ceux qui ont lutté pour la libération de notre pays, soulignait un peu plus tard le maire Renzo Sulli, sur la place de la Libération. En ce jour anniversaire, nous rendons aussi hommage à tous les combattants de la liberté de tous les pays qui luttent pour leurs droits, l’indépendance et l’autodétermination des peuples».

Unis pour la Paix et l’amitié entre les peuples

D’autant plus «à l’heure où le racisme, la xénophobie et l’antisémitisme resurgissent, poursuivait le maire, où la guerre est de retour en Europe, où un militant Fontainois vient de recevoir des menaces et insultes antisémites et où des éditeurs republient Mein Kampf, qui aurait du finir dans les poubelles de l’histoire».
De quoi renforcer le devoir «d’animer notre combat contre l’extrémisme, le racisme et la xénophobie, le nationalisme et le populisme ; pour la Paix, l’antifascisme et l’amitié entre les peuples. Nous devons perpétuer l’esprit de résistance et d’insoumission en défendant les valeurs de fraternité, de solidarité et de progrès».
Une volonté partagée par Emanuele Gaito, maire de Grugliasco, jumelée avec Échirolles depuis 57 ans : «Nous sommes unis dans une tradition antifasciste que nous devons revendiquer avec fierté en ces temps où les mouvements de droite réapparaissent en Europe. Il est de notre devoir de nous démarquer de ces droites dont l’objectif est de diviser la population en en propageant la haine et les préjugés». Ce 8 mai aura été un beau témoignage d’unité.

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Les élèves de la classe de messieurs Mignot et Champier, accompagnés de Nicolas Gresse, de l'école Jean-Paul Marat ont joyeusement animé la cérémonie en entonnant le Chant des partisans et la Marseillaise, au son de l'ensemble musical L’Écho d’Échirolles.
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Les élèves de la classe de messieurs Mignot et Champier, accompagnés de Nicolas Gresse, de l'école Jean-Paul Marat ont joyeusement animé la cérémonie en entonnant le Chant des partisans et la Marseillaise, au son de l'ensemble musical L’Écho d’Échirolles.