Un nouvel Horizon pour Artelia
Un bâtiment moderne et convivial
Au cœur de GrandAlpe se niche un nouveau bâtiment en forme de H. « Rêvé et conçu de A à Z par Artelia, grâce à diverses équipes qui ont fait un travail remarquable », s’enthousiasmait, lors de son inauguration ce mardi 24 septembre, Sébastien Pailhès, directeur exécutif du groupe international multidisciplinaire de conseil, d’ingénierie et de management de projet dans les secteurs de la mobilité, de l’eau, de l’énergie, du bâtiment et de l’industrie. Le nouveau bâtiment de bureaux dont le nom, Horizon, a été choisi par les salarié-es, accueille depuis le 6 mai dernier jusqu’à 500 employé-es de 40 nationalités différentes. Bâti en R+4, l’immeuble de 8 500 m², imaginé par l’agence Afa+Sanae Architecture, et conçu par Adim Lyon, se veut résolument tourné vers le bien-être des salarié-es avec « des espaces conviviaux et des vues exceptionnelles sur les montagnes alentours », détaillait Edwige Caumont, architecte en charge du projet, lors de la visite des locaux aux invité-es, notamment Amandine Demore, Renzo Sulli et Christophe Ferrari. Sur son toit terrasse, l’horizon est effectivement bien dégagé sur la métropole et les trois massifs des environs.
Une entreprise centenaire bien ancrée à Échirolles
« Depuis la naissance du Laboratoire d’hydraulique en 1917, qui prendra ensuite le nom de Laboratoire Dauphinois d’Hydraulique (LDH), la success story d’Artelia ne cessera de croître », expliquait Sébastien Pailhès. La LDH se transforme en Sogreah en 1955, avant de fusionner avec Coteba, et de donner naissance à Artelia en 2010. « Pour viser haut il faut être enraciné, nous le prouvons ici à Échirolles, sur un territoire auquel nous sommes très attachés », ajoutait Benoît Clocheret, président exécutif du groupe. Cette volonté de rester sur ce territoire était chaudement remerciée par Christophe Ferrari, président de Grenoble Alpes Métropole, qui assurait que ce n’était « pas si naturel que cela » et qui remerciait « la volonté de faire vivre des familles et de garder des emplois au sein de la métropole industrielle la plus dynamique de France ». Installée en pied de rocade, l’accès à Artelia se fait désormais par la rue Germaine Veyret-Verner, grande géographe des Alpes ayant travaillé sur les mutations des Alpes et l’urbanisation des territoires et à l’origine avec son mari du déménagement de l’Institut de Géographie Alpine à la Bastille. « Je trouve cela très satisfaisant que nous nous soyons engagés à remettre à leur juste place les grandes femmes qui ont marqué notre histoire, et ainsi lutter contre leur invisibilisation des espaces publics », se réjouissait la maire d’Échirolles Amandine Demore.
Au cœur d’un territoire d’avenir
Artelia, ce sont 983 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2023, 8 900 collaborateurs-trices, 28 000 projets en cours menés dans 100 pays et 15 programmes de recherche. Détenu à 100 % par ses salarié-es, le groupe « a l’ambition d’être une entreprise utile aux hommes et au monde », selon Benoît Clocheret. Ces nouveaux bureaux, situés au cœur de l’écosystème économique d’un territoire d’avenir, sont le fruit d’un long travail, débuté en 2004 avec le prédécesseur de Benoît Clocheret, Jacques Gaillard, et le prédécesseur d’Amandine Demore, Renzo Sulli, présent lors de cette inauguration. La maire d’Échirolles tenait à redire l’importance des lieux choisis, non loin du futur campus d’Atos, de Grand’Place, de la rénovation des Villeneuves de Grenoble et d’Échirolles, ainsi que du projet Connexions, futur quartier de la gare d’Échirolles. « Ce projet [Connexions] ambitionne de créer un nouveau quartier de vie, s’étendant sur environ 50 000 m² de surface bâtie. Notre objectif est de transformer ce secteur en un véritable quartier de la gare, incarnant une mixité urbaine et fonctionnelle exemplaire », expliquait la maire Amandine Demore. Et qui connaîtra prochainement de nombreux aménagements, qu’ils soient piétons, cyclables, ou de voiries, qui permettront ainsi de relier ce secteur au centre-ville et le parc Maurice-Thorez, en sécurisant les déplacements et en végétalisant au maximum les espaces publics. Tout cela « dans notre volonté de promouvoir la ‘‘ville parc’’ ».