Villes et Villages fleuris : Le jury a visité Échirolles
Une heure et demi, pas plus... C’est dire si le temps du jury du Label des Villes et Villages fleuris était compté, ce mercredi après-midi, pour découvrir la ville et ses nombreuses réalisations et innovations en termes d’embellissement du cadre de vie.
Tout juste de quoi prendre la pose pour une photo souvenir devant le bassin du jardin de l’hôtel de ville et de le traverser, direction le mini-van qui les attendait pour la première étape, le jardin thérapeutique de l’Ehpad Champ Fleuri dont ils ont fait le tour en écoutant attentivement les commentaires avisés de la première adjointe Amandine Demore et de l’adjointe à l’embellissement Isabelle Gmira. Le temps également d’admirer la roseraie et l’étang du parc Géo-Charles, entre ombre et lumière, et de découvrir les nouveaux aménagements de l’îlot de fraîcheur Marcel-David visant à réduire les effets de la chaleur pour les élèves et les riverain-es.
Et c’est en minibus que s’est achevée la visite via la Frange verte, le parc Robert-Buisson, le futur parc de la Croix-de-Vérines et la place des Cinq-Fontaines. Une visite certes courte, mais qui aura visiblement été riche en découvertes et en enseignements pour les membres du jury.
Des préoccupations partagées
“Le Label des Villes et Villages fleuris porte aujourd’hui mal son nom, il a beaucoup évolué, expliquait ainsi Daniel Boulens, ancien directeur des espaces verts des Villes de Lyon, Grenoble et Chambéry, membre du jury aujourd’hui à la retraite. C’est un Label lié au cadre et à la qualité de vie qui passe par la gestion de l’eau et de l’air, la réduction des îlots de chaleur par le végétal… Ça nous intéresse, ainsi que l’aspect participatif des projets”.
Des propos en résonance avec ceux du maire Renzo Sulli, quelques instants plus tôt : “Nous nous sommes appuyés sur l’Agenda 21 lancé en 2004 pour suivre une ligne directrice à laquelle s’ajoutent les préoccupation actuelles : changement climatique, questions énergétiques et écologiques devenues prégnantes, qui irriguent notre action”. Et de citer la réalisation de l’îlot de fraîcheur Marcel-David, le lancement d’un Atlas de la biodiversité “pour que la biodiversité animale et végétale trouve sa place”, la création du parc de la Croix-de-Vérines “pour continuer à faire d’Échirolles une ville d’eau et de parc”...
“Une démarche de résilience qui vise à ne pas subir le changement climatique, nous essayons d’anticiper”, concluait le maire.