Essarts-Surieux dans la dernière ligne droite
Relier Essarts-Surieux au reste de la ville et à la métropole, requalifier et diversifier l'offre de logements, redonner un nouveau souffle à l'activité commerciale, apaiser la circulation, réenclencher les dynamiques économiques et de l'emploi, renforcer la présence d'équipements et de services publics. Voilà pour Humbert David, architecte-urbaniste de l'agence Passagers des villes, en charge du projet de renouvellement des Villeneuves de Grenoble et d'Echirolles, les "points que l'on aimerait mettre au débat" suite aux retours habitants des deux premiers ateliers, et aux différentes études. Des points qui animeront, selon lui, les discussions sur le secteur durant "les dix années à venir...".
Des échanges à poursuivre
Comme ce fut déjà le cas lors de cette réunion. La démolition de l'autopont n'entraînera-t-elle pas quasi mécaniquement une augmentation de la circulation ? Quid de la réhabilitation des logements du parc privé ? Comment endiguer la disparition des commerces de proximité sur les places ? Autant de questions auxquelles élus et techniciens ont donné des réponses, même si, comme l'avait précisé le maire Renzo Sulli en introduction, "l'objectif n'est pas de prendre des décisions définitives, mais de valider un certain nombre de choses et de voir ce qui nécessite de poursuivre la réflexion pour continuer à avancer ensemble".
Ainsi, la démolition de l'autopont s'inscrirait dans la continuité du protocole d'accord sur le réaménagement de l'A 480, récemment signé. Elle permettrait "de remettre les choses à plat pour avoir une circulation plus apaisée, avec des aménagements afin de continuer à transformer ce qui était une autoroute 2x4 voies, de recouturer le quartier". Concernant l'aide à la réhabilitation des logements du parc privé, "une étude est en cours pour savoir comment ils peuvent bénéficier d'un soutien en termes d'isolation thermique, retrouver une certaine qualité de l'habitat. Nous voulons réhabiliter l'ensemble du patrimoine, pas seulement le locatif".
Bientôt la Maison du projet
Sur le commerce enfin, "il ne fonctionne pas dans les quartiers fermés, dit le maire. Ceux de la place de la Convention sont en train de mourir. Faut-il les laisser dans le quartier ou essayer de capter la clientèle de passage pour les pérenniser ?" Et même si "le sujet est difficile, que nous n'avons pas de certitudes", comme l'indique Emmanuel Chumiatcher, adjoint à l'urbanisme, le projet "d'une galette commerciale de 1 000 m² pour 4 à 5 commerces sur la rue de Touraine, afin de capter le flux de l'avenue des Etats-Généraux", est à l'étude. "On peut faire cette tentative !", enjoint l'élu, pour qui "il faut raisonner en fonction des besoins". Une réflexion qui se poursuivra jusqu'en février 2017, avec deux ateliers les 12 janvier et 2 février, à travers le blog lesvilleneuvesenprojets.com, et, à partir du début d'année 2017, lors des permanences à la Maison du projet, à La Butte.