Nettoyage de printemps, c’est du propre !
C’est à l’Espace Jacques-Prévert que l’action a été lancée. Mais c’est bien sur l’ensemble de la ville qu’elle s’est déroulée, et avec de nombreux partenariats. Il a fallu compter avec les associations comme CapO'Essarts, les bailleurs sociaux (Opac 38 et SDH), les centres sociaux ou encore les jeunes en service civique chez Unis-Cité. Une mobilisation globale qui a généré de nombreux rendez-vous avec les habitant-es tout au long de la manifestation.
Un enjeu à partager
Du Jardin bonheur de la Luire, à la place des Cinq Fontaines, aux parcs Maurice-Thorez et Géo-Charles, ou des rues du Village Sud, du Limousin, l’ensemble de la ville a été mobilisé autour d’actions de nettoyage. Annick, habitante d’Echirolles depuis presque vingt ans était là, dès la première journée au Village Sud. “Je trouve cette initiative particulièrement intéressante. De mon côté, étant à la retraite, je marche beaucoup et j’avais commencé à ramasser quelques bricoles de temps en temps. C’est l’affaire de tout le monde, c’est un devoir civique pour le cadre de vie, pour l’embellissement des communes.” Même tonalité pour Josiane, habitante de la rue d’Estienne-d’Orves : “C’est un geste écologique normal. Tout le monde devrait respecter notre environnement, c’est très important. La propreté, c’est une éducation !”
Ces 3 jours de Nettoyage de printemps ont été une œuvre collective qui, au-delà du poids de déchets ramassés, ont permis aux habitant-es d’échanger entre eux et avec les agent-es. “C’est une très bonne opération qui m’a permis de rencontrer des gens d’autres quartiers et de la mairie que je ne connaissais pas.” Pour Philippe Brunet-Jailly, responsable du service propreté urbaine, “cette initiative a permis de valoriser ce que l’on fait très souvent dans l’anonymat. C’est un travail difficile, pas souvent reconnu et rarement félicité. La propreté, c’est l’affaire de tous, le service public et le citoyen”.
MB