“Pop Music”, une histoire commune
“C’est un voyage entre art et citoyenneté, une pensée critique au cœur des missions du Centre du graphisme, qui suppose curiosité, connaissance, distanciation”, a dit Jacqueline Madrennes, adjointe à la culture. “On a réalisé un rêve”, a déclaré Michel Bouvet, l’un des deux commissaires d’exposition, avec Blanche Alméras. Le “plaisir visuel”, qui s’en dégage au fil des 1 300 pochettes et autres magazines et commentaires, accompagnés d’ambiances sonores, conjugue cinquante ans de relations entre graphisme et musique. “Cette chronologie va sans doute toucher et faire revivre en nous bien des souvenirs personnels. Elle a à voir avec ce qu’on est, notre identité, et ça fait du bien”, a poursuivi Jacqueline Madrennes. Des références sont faites aux changements technologiques, à l’arrivée du numérique et à la dématérialisation du son, à l’industrie de la musique...
Il reste quatre mois pour en découvrir, en famille, entre amis et amies, les nombreuses pépites. S’amuser à retrouver celles que l’on possède. Regretter, immanquablement, des absences. La musique n’est-elle pas “la langue des émotions” ?
JFL