Le SPASAD renforce l’aide et les soins infirmiers à domicile
L’ADPA et le CCAS travaillent côte à côte depuis de nombreuses années. “La présentation de l’expérience innovante d’un service polyvalent d’aide et de soins à domicile (SPASAD), dans le cadre d’un temps de formation en 2008, nous avait fort intéressés car elle recouvrait notre propre fonctionnement en commun”, rappelle Sylvette Rochas, adjointe aux solidarités et conseillère départementale. L’idée a donc germé dans les têtes des responsables de l’établissement public communal et de l’association. Depuis, la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement de 2015 a créé les conditions d’une expérimentation de deux ans pour la création de SPASAD, des structures qui constituent au yeux des deux partenaires “un maillon essentiel de l’amélioration de la prise en charge à domicile de personnes âgées fragilisées”. Dès juillet 2016, le CCAS et l’ADPA répondaient ensemble à un appel à projets du département de l’Isère pour l’ouverture d’un SPASAD à Echirolles, inauguré officiellement ce jeudi 7 décembre. Au sein de l'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) Champ Fleuri, il réunit le service de soins infirmiers à domicile (SIAD) du CCAS et les professionnelles de l'aide à domicile de l'ADPA.
Une organisation commune
Pour Nelly Maroni, la présidente de l’ADPA, “l’ouverture du service dans le cadre d’une convention de coopération est la concrétisation de notre partenariat, solide, efficace. Il répond à l’enjeu majeur d’apporter une réponse commune, personnalisée et adaptée à la situation de perte d’autonomie de la personne”. L’offre de service, d’accompagnement et de soins, se trouve ainsi “renouvelée, renforcée, enrichie”, selon Sylvette Rochas et Nelly Maroni.
Le SPASAD a “une organisation intégrée”, un accueil, un pilotage, un référent et une évaluation uniques, des instances de coordination et des outils mutualisés. Les équipes, tant de l’aide à domicile (35 salarié-es — 1 responsable de secteur et son assistante, les intervenant-es) que des soins infirmiers à domicile (18 salariées — 15 aides-soignantes, deux infirmières coordinatrices, 1 secrétaire), travailleront encore plus étroitement. Des animations de prévention seront également mises en œuvre en direction des usagers et usagères.
L’Agence régionale de santé a soutenu la structuration de la nouvelle organisation à hauteur de 15 655 euros non reconductibles.
JFL