Pour Coline, 19 ans, la rencontre avec Audrey Perron, responsable de l’Association pour l’accompagnement des actions de mobilité internationale (Aaami), a été “une révélation ! J’étais étudiante en médecine, mais ça ne me convenait pas. J’ai participé à un module tremplin de la fac pour réfléchir à mon orientation. Nous avons rencontré des professionnels. Quand Audrey a parlé des services civiques, je me suis dit que c’était ce que je voulais faire. J’avais envie de voyager, de voir ce qui se passait ailleurs. Et comme l’idée de service civique m’animait déjà, le fait de partir était un plus”.
“Je me suis découverte”
Deux mois après, elle embarquait avec deux autres volontaires, Senay et Rosie, direction la Pologne. “Tout s’est vite enchaîné, trois semaines après notre premier entretien, je partais. Je n’étais pas angoissée, c’était le moment pour faire un break, réfléchir à mes études.”
Durant un mois, elle s’occupe de jeunes d’un centre culturel et participe à un youth master, des rencontres avec de jeunes collégiens, pour discuter autour des stéréotypes. “C’était super. Nous avons eu pleins d’échanges.” Surtout, Coline “s’est découverte, j’ai fait ma petite vie. Une super expérience, j’en avais besoin”.
“Une expérience unique”
Aujourd’hui, Coline envisage de devenir infirmière. En attendant de débuter sa formation, elle n’exclut pas de repartir à l’étranger, “en me penchant plus sur les contenus”.
Et “si vous avez envie de partir, n’hésitez pas, encourage-t-elle. C’est une expérience unique, enrichissante, qui peut beaucoup vous apporter”.