Mission locale : coup de pouce au parrainage
En une heure trente d’ultimate au Soccer 5 d’Eybens, tenue de sport requise et disque en main, dix filleul-es et leurs parrains-marraines ont eu le temps de faire plus ample connaissance. Mais au-delà de l’activité originale, c’était bien sûr l’occasion “d’échanger des conseils, des informations du monde du travail et les codes de l’entreprise, de partager des réseaux, de valoriser le profil et les projets professionnels de chaque jeune”, résume Gwenaëlle Hamon, responsable du service emploi, relations entreprises et acteurs économiques, de la Mission locale Sud Isère.
Ce “parrainage dating”, en clôture d’un module Coup de pouce vers l’emploi-Vecteur sport, a manifestement séduit, facilitant les interactions, les discussions, une reprise de confiance en soi si nécessaire, donc l’accompagnement qui sera mis en œuvre de l’ordre de trois à six mois. Provenant de différents secteurs d’activité publics ou privés — sport, industrie, médicosocial, ressources humaines, coachs professionnels, intérim, Medef —, les acteur-trices du monde économique ont livré leurs parcours, leurs expériences. A l’issue de la demi-journée, des chartes d’engagement ont été signées par les binômes qui se sont formés entre filleul-es et parrains-marraines. A refaire !
JFL
Acteurs ou actrices du monde économique, vous souhaitez participer à cette dynamique, n’hésitez pas à rejoindre le réseau des parrains-marraines de la Mission locale Sud Isère : 31, rue Normandie-Niémen, 04 76 23 67 80.
Témoignages
Guizlene et Romain
En accompagnement
à la Mission locale
Pour tous les deux, “en recherche d’emploi, de témoignages d’expériences” et surtout “de réseaux”, le module Coup de pouce/Vecteur sport mis en œuvre par la Mission locale Sud Isère est “enrichissant”. Ce dispositif de parrainage et d’accompagnement avec des acteurs économiques d’horizons divers insuffle “une plus grande confiance en soi, beaucoup de motivation”, remarque Guizlene. Qui s’apprête “à signer un contrat dans le cadre de la garantie jeunes” et “vise le métier d’auxiliaire de vie”. Après un passage chez STMicroelectronics, Romain reprend des études à l’université et “espère un emploi dans la vente pour payer le loyer”.