La zone bleue, un an après

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La zone bleue, un an après

Publié le 18 décembre 2018
Modifié le 19 décembre 2018
Résumé actualité
La réunion de bilan de la zone bleue, après un an d’expérimentation, a été forte d’enseignements.
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Lancée en octobre 2017, la création des zones bleues vise à générer une rotation sur les places de stationnement du centre-ville. Daniel Bessiron, adjoint aux déplacements, explique que c’est une “démarche réalisée avec les commerçants du centre-ville car certains véhicules étaient des véhicules ventouses qui pénalisaient la dynamique commerciale”. Une étude financée par la Métro, et réalisée par la société Egis, a confirmé la plus grande disponibilité de ces places et un turnover qui fonctionne. La réunion était l’occasion de confronter l’expérimentation avec les points de vue des habitant-es.

Dynamique commerciale et place des résidents

Et les habitant-es ont souligné la difficulté grandissante pour trouver des places de stationnement au plus près des logements, dans la proximité de la zone bleue. “On pense aux commerces, mais est-ce qu’on pense riverains ?”, questionne une habitante. “Ce que je veux quand je rentre, c’est me garer devant chez moi.” Des commerçant-es ont expliqué les avantages pour eux et leur clientèle de l’utilisation de la zone bleue, tout en souhaitant renforcer la verbalisation des comportements illicites. En 2018, 483 amendes ont été émises (96 % pour absence de disque). Deux façons de vivre les zones bleues qui imposent la question de cet habitant : “On oppose commerçants et résidents, est-ce qu’on peut arranger les deux ?”

Des pistes d’amélioration

“Peut-on imaginer une carte résident pour que les riverains puissent se garer sur la zone bleue sans limitation de temps ?” La réponse, apportée par Anne Thibault, directrice de la prévention et de la sécurité, est d’ordre législatif avec l’impossibilité de créer du stationnement spécifique sur des zones gratuites. Autre piste : la question de la pertinence de la zone bleue le samedi. Une interrogation qui fait mouche. “Ça peut être intéressant de la faire que du lundi au vendredi, il faut faire des concessions aussi. Les résidents sont aussi nos clients !”, explique ce commerçant. Daniel Bessiron abonde : “On peut travailler autour des jours concernés.”

Une extension et des questions

Parmi les évolutions de la zone bleue, un principe d’extension était montré en intégrant l’avenue de Grugliasco — de la Poste à la clinique des Cèdres —, l’avenue du 8 Mai 45 — de l’angle Grugliasco à Marie-Curie — et la fin de la rue Albert-Londres. Quelque 200 places en plus des 213 actuelles. “On ne demande pas 200 places, juste quelques places”, remarque un commerçant. Daniel Bessiron précise que l’“on retravaillera finement la question des volumes sur Grugliasco et sur l’avenue du 8 Mai 45 pour faire en sorte que l’impact soit le plus minime pour les riverains”. Un autre axe de travail porte sur une meilleure utilisation du parking souterrain de la clinique des Cèdres, gratuit pour les employé-es et pendant une heure pour les visiteurs et visiteuses.

MB