Finances : le budget 2019 voté
Un budget principal qui s’équilibre cette année à 57 772 317 euros en fonctionnement, à 17 150 004 euros en investissement. Un budget présenté par l’adjoint aux finances Thierry Monel comme un “budget ambitieux, avec une double volonté : améliorer la situation financière de la commune, et dégager des marges d’investissement supplémentaires, plus 1 million d’euros par rapport à 2018”.
Le tout “sans augmenter les impôts, en absorbant la baisse des concours financiers de l’État, en maîtrisant les dépenses de gestion, tout en maintenant des services publics de qualité, et en poursuivant le désendettement de la Ville”.
Un pari visiblement relevé.
Une situation financière qui s'améliore
Pour ce faire, la Ville peut compter “sur une situation financière en voie de rétablissement” : une épargne nettement améliorée – 3,4 millions d’épargne brute en 2019, + 700 000 euros par rapport à 2018, sans augmentation des taux d’impôts communaux –, et des produits de fiscalité directe en hausse de 400 000 euros du fait de la revalorisation forfaitaire des bases. D’autant que les dépenses de gestions – dépenses courantes et de transfert –, continuent elles aussi de baisser, - 270 000 euros, et que le désendettement se poursuit, 47 millions en 2019, - 17,1 millions depuis 2011.
De quoi absorber la poursuite de la baisse des concours financiers de l’État, - 141 000 euros cette année, “- 5,4 millions depuis 2011”, rappelle l’adjoint.
Investissement, un effort conséquent
Côté investissement, l’amélioration de l’épargne brute permet de dégager des ressources supplémentaires, 8,1 millions d’euros de dépenses prévues, avec un recours limité à l’emprunt, 1 million d’euros. Des marges d’investissement qui bénéficieront :
- au renouvellement urbain et social des territoires, fin du Village Sud, 230 000 euros, et démarrage des Villeneuves (rénovation de l’école Marat), 308 000 euros
- à la rénovation du patrimoine, rénovation de la toiture et mise en accessibilité du gymnase Delaune, 778 000 euros, réfection du groupe scolaire Moulin, 131 000 euros, poursuite de l’Adap, 600 000 euros, déploiement de la première phase du plan numérique école, 90 000 euros
- à la transition énergétique, avec le plan “0 véhicule diesel” pour 2025, 205 000 euros, la nouvelle déchetterie, 100 000 euros
- à la sécurité et le cadre de vie, avec la poursuite du plan de vidéo-protection, 112 000 euros, et la Gestion urbaine de proximité, 140 000 euros
- au développement économique et urbain, avec 2 millions d’euros dédiés aux programmes d’aménagement urbain.
“Essayer d'apporter les meilleures réponses”
Au final, “la baisse de 5,4 millions des dotations de l’État nous a obligés à affronter la situation en trouvant une formule qui permette d’équilibrer les choses le mieux possible, dit Thierry Monel. Cela nous a empêchés d’agir autant que nous l’aurions voulu, mais nous avons fait le choix de redresser les comptes, tout en maintenant l’action publique.”
Une vision partagée par le maire Renzo Sulli : “Il n’y a pas une seule voie. Nous en présentons une avec ce budget. Elle n’est pas parfaite, mais nous avons opéré des choix, décidés de priorités, essayés d’apporter les meilleures réponses possibles, réduits la voilure grâce au travail effectué avec les services pour mutualiser, réorganiser les choses.”
Et de conclure : “Nous ne sommes pas sortis du problème de la baisse des dotations de l’État, mais nous sommes sortis de l’ornière dans laquelle elle nous avait mise. C’est un budget qui nous approche des équilibres.”