Les Monkey Bird s'envolent
Cinq jours, du vendredi 22 au mardi 26 novembre, afin de peaufiner les derniers détails, c’est le temps qu’il aura fallu au duo d’artistes réunis au sein des Monkey Bird, Édouard Egéa et Louis Boidron, pour marquer la Ville de leur empreinte. La Ville, ou plutôt la façade de l’Institut de la communication et des médias (ICM) qui arbore désormais l’une de leurs œuvres : “Un singe rêveur, méditatif, porté par un oiseau pour atteindre ses rêves. Des animaux qui symbolisent la relation du corps et l’esprit afin de trouver un équilibre entre les deux”, décrit Louis Boidron, pour qui “ça a été un plaisir de travailler pour la troisième fois à Grenoble, une ville inspirante”. A l’image “des montagnes qui nous entourent”. Une œuvre dont le duo espère désormais “que vous vous l’approprierez...”
Un projet partagé
Et c’est visiblement déjà le cas pour Jean-Philippe de Oliveira, directeur du département information-communication de l’Université Grenoble Alpes, porteuse du projet avec le centre d’art Spacejunk, Grenoble Alpes Métropole et la Ville d’Échirolles. “Votre projet a fait consensus au sein du comité d’usagers du bâtiment qui a travaillé sur le projet. Ça a été direct, rapide. J’ai eu l’image en fond d’écran durant des semaines, j’avais hâte de découvrir le résultat...”
Une impatience partagée par l’adjointe à la culture Jacqueline Madrennes, pour qui “ça a été un plaisir partagé. Votre création créé une interface entre le dedans, l’ICM, et le dehors, l’espace public. Elle ne vous appartient déjà plus tout à fait. Elle vit dans nos têtes et appartient à tous les passants...” Un bel envol !