Espaces verts : une reprise intensive
Du temps, de la patience, de la compréhension… Voilà ce que demandent aux habitant-es les jardinier-ières des espaces verts de la Ville, qui ont repris le travail fin avril-début mai, afin de pouvoir remettre à niveau les espaces verts de la commune.
Il faut dire que le confinement est arrivé à un mauvais moment pour eux, mi-mars, période où l’activité végétative redevient importante. Et la nature ne les a pas attendus pour “reprendre ses droits”, même si les agent-es ont procédé à des interventions “d’urgence” durant le confinement, comme l’arrosage des arbres nouvellement plantés, en avril. Certains se sont même portés volontaires pour assurer le portage de paniers-repas au domicile des personnes âgées durant cette période.
Le travail qu’ils ont à réaliser aujourd'hui est donc pour le moins conséquent.
Une activité intense…
Depuis le début du mois de mai, “les tondeuses ont chauffé, le matériel a souffert”, assure ainsi Thierry Bonnet, responsable du service. La taille de végétaux a aussi repris à certains endroits, aux abords des voiries et aménagements routiers notamment, pour garantir une bonne visibilité aux usager-ères. Les travaux d’élagage, eux, sont reportés à l’automne, même si “des interventions d’urgence sont réalisées au cas par cas”.
Enfin, le fleurissement a repris avec les livraisons de commande de fleurs annuelles à la mi-mai. “C’était une de nos priorités”, glisse David Presiozi, responsable du secteur Essarts-Surieux, sur lequel les massifs sont nombreux. “Nous repartons de l’existant. Ça n’a pas été évident, surtout avec la tonte, il fallait être partout, mais nous avons essayé de répondre à la demande des habitant-es. C’est symbolique !”
… une motivation intacte !
Les fleurs comme symbole d’une reprise très attendue par les agent-es. “Ils étaient demandeurs, ils ne voulaient pas laisser les choses comme ça, et retrouver rapidement un niveau d’entretien correct”, poursuit Thierry Bonnet. “Les gens étaient demandeurs, confirme Ludovic Perrazza, responsable du secteur Ville Neuve. Certains voulaient même travailler les jours fériés ! Nous passons beaucoup de temps dehors, et le fait de voir les espaces se dégrader durant le confinement nous a fait mal au cœur. Depuis la reprise, tout le monde est à fond, personne ne rechigne, on a envie de revoir ce que l’on a planté…”, conclut Ludovic.
Les habitant-es, aussi. Et c’est certainement “la plus grosse source de motivation pour les agent-es afin de rattraper le retard au plus vite”. Mais pour cela, il faudra du temps, de la patience, de la compréhension...