La Rue des cultures entre en piste
Un triporteur et des bulles...
Si, dans les semaines qui viennent, vous avez la chance de croiser la route d’un triporteur jaune au détour d’une rue, sur une place ou dans un parc, en sortant de chez vous, du travail ou de l’école, ne soyez pas surpris : arrêtez-vous quelques instants, et laissez-vous surprendre et emporter par ce que vous proposeront les artistes.
Il s’agira en effet de l’une des bulles artistiques et poétiques éphémères imaginées par la Direction du service des affaires culturelles de la Ville. L’objectif est de permettre à des artistes locaux, amateur-es ou professionnel-les, de retrouver un terrain d’expression sur l’espace public après la fermeture des musées, salles de cinéma et de spectacle. Et à vous, habitant-es, simples passant-es, de redevenir, l’espace d’un instant, spectateur-trices...
Le plaisir retrouvé
Ces premières bulles éphémères ont – joliment – flottées ce jeudi 18 mars, à midi, lors de la pause déjeuner, sur le parvis de La Rampe et la place des Cinq Fontaines, sous un beau soleil, et devant un « public » ravi. Tout autant que les artistes eux-mêmes. “Ça fait du bien de retrouver et de jouer ensemble, dehors, en plein air. Ça permet de se remotiver, de retrouver du plaisir, expliquaient ainsi en chœur Maurice et François, deux des saxophonistes des Beaux becs, le groupe du SIM Jean-Wiéner. Ça permet de partager. Car sans partage, la musique ne sert à rien...”
“Quand on leur a posé la question de leur participation, ils ont tout de suite dit oui. Ils sont vraiment chauds ! abonde Pierre-André Floquet, leur professeur. Au début, ils avaient un peu peur de mal jouer, de ne pas avoir assez répété… Mais cette proposition a permis de débloquer les énergies”. Ça c’est vu, et entendu !
Débloquer les énergies
Elle a libéré les énergies des saxophonistes, comme celles d’Alan Wothor, alias Wanorth, danseur du groupe Soo7Kill. “Tu arrives quelque part, tu danses, tu repars… J’ai trouvé le concept génial, assure Alan après avoir chauffé la place des Cinq Fontaines, et avant de rallier le parvis de La Rampe pour une autre prestation éphémère.
Une scène à la hauteur de ses attentes. “Ça fait du bien de ne pas faire que s’entraîner ou donner des cours, poursuit ce professeur de danse qui a animé la Semaine artistique proposée à de jeunes Échirollois-es durant les vacances de février. On est bloqué à cause du Covid. Là, on touche différents types de personnes, on danse librement, sans masque, sans contrainte. Et ça permet de se remettre en condition de spectacle”.
Et il est bien là, l’essentiel, pour la culture et les artistes échirollois-es. Alors si vous croisez un triporteur jaune, arrêtez-vous...
La Rue des cultures
Mode d'emploi
Comme vous l'aurez – sans doute –, compris, La Rue des cultures ne propose pas de programmation a priori, ni d'annonce, afin de respecter les règles sanitaires en vigueur et ne pas provoquer d'attroupements.
Alors, si vous n'avez pas repéré le triporteur jaune, et que vous n'avez pas été au bon endroit, au bon moment, vous pouvez toujours retrouver les prestations des artistes sur la page Facebook et la chaîne YouTube de la Ville. Vous pouvez également vous rendre sur la page du site Internet qui lui est consacrée. Bonne séance !