La patineuse Aurélie Lévêque reçoit la médaille de la Ville
“Et là, je dépasse l’italienne, et ça passe !”, commente joyeusement la patineuse échirolloise Aurélie Lévêque. Avec le maire Renzo Sulli, sa maman Sandrine, Cédric Brest, conseiller municipal délégué aux sports et Murielle Audemard, sa première coach au Club de glace de l’ALE (CGALE), elle revisionne la finale du relais féminin des mondiaux lors de la cérémonie qui lui a été dédiée à l’hôtel de ville.
Le 24 janvier, elle et son équipe ont été sacrées championnes d’Europe de la discipline à Gdansk (Pologne). Les Françaises renouvellent l’exploit aux mondiaux quelques semaines plus tard, le 7 mars, à Dordrecht (Pays-Bas), en décrochant l’argent. Une médaille historique – c’est la première fois que l’équipe de France monte sur le podium des mondiaux –, et inespérée – Aurélie et ses partenaires ne sont pas les favorites de la discipline.
Prochaine étape, Pékin ?
“Elles ont profité d’un effet de surprise : les italiennes et les russes ne s’attendaient pas du tout à voir les françaises remonter et elles ont commis des fautes”, décrypte Murielle Audemard. “Ce qui a manqué [à certains athlètes NDLR] cette saison, c’est la pratique de haut-niveau : on a vu des erreurs qu’on ne voyait pas avant en compétition”, poursuit la présidente du CGALE qui a accompagné Aurélie dès ses premiers pas sur la glace d’Échirolles. “Il y avait une bonne cohésion dans l’équipe et ça a fait la différence”, renchérit la patineuse.
Le maire s’est dit “très fier et satisfait que le club de la Ville ait sorti une championne”. “Cela porte le travail des bénévoles et donne une image positive d’Échirolles”, a-t-il souligné en lui remettant la médaille de la Ville.
Le prochain objectif est la qualification aux olympiades de Pékin en 2022, qui se dérouleront lors de la coupe du monde cet automne.