CHRS Le Cotentin : La réinsertion au centre
Un toit pour tous
Un accompagnement qui passe d’abord – et surtout –, par le fait de procurer un toit aux personnes accueillies, exclusivement des hommes isolés de plus de 18 ans en situation de fragilité sociale. Le CHRS Le Cotentin propose ainsi 75 chambres individuelles, dont cinq dans une maison séparée et réservée à des jeunes de 18 à 25 ans dans le cadre du dispositif “Urgences jeunes”.
Le reste des hébergement est composé de chambres pourvues de l’essentiel : un lit, un bureau, un lavabo, un placard ou une étagère. Des espaces collectifs – un réfectoire, une salle de loisirs, une terrasse et un jardin, un terrain de sport… –, complètent l’offre. L’objectif est de proposer aux résidents un accueil semi-collectif afin de les encourager à être acteurs de la vie du CHRS. Et visiblement, ça marche !
Accompagnement
Du global à l’individuel
Géré par AJHIRALP, association fruit de la fusion de l’Étape et de l’Arepi en 2011, le CHRS Le Cotentin assure aussi un accompagnement global des personnes accueillies. Un accompagnement à plusieurs niveaux – vie quotidienne, insertion sociale et professionnelle… –, basé sur un projet d’insertion partagé.
Le CHRS propose également aux personnes hébergées un suivi personnalisé fondé sur des objectifs clairs et concrets : accès aux droits civiques et sociaux, aux soins et à la santé, à la culture et aux loisirs, à l’insertion professionnelle et à l’emploi. Le but est de les confronter au principe de réalité afin qu’elles puissent bénéficier des tous les éléments nécessaires à leur prise de décision. Dans ce cadre, l’insertion professionnelle et le retour à l’emploi jouent un rôle primordial.
Emploi
Un atelier pour se relancer
Pour ce faire, le CHRS Le Cotentin s’appuie sur l’Atelier d’adaptation à la vie active (AAVA) créé en 1970 par l’Étape. Il permet de remettre les personnes en activité, de reprendre un rythme de vie, d’évaluer et de développer compétences et savoirs-êtres professionnels. 45 personnes venant du CHRS ou d’autres structures de l’agglomération travaillent ainsi au sein de l’atelier avec des contrats de 80 heures par mois maximum de six mois, renouvelables une fois.
“C’est un outil précieux, assurait Julien Guffond, directeur du CHRS, lors de la visite du maire Renzo Sulli et de la première adjointe Amandine Demore. Ça permet de donner un travail à des personnes en situation difficile”. Conditionnement, travaux de câblage, de couture, de petite mécanique… plusieurs services sont proposés. De quoi valoriser les personnes, leur permettre de retrouver le chemin de l’emploi et de la réinsertion.