Projection-débat : Notre vie à l'ère numérique
Depuis sa création, l’association Accord’ages, “essentiellement composée de retraité-es ayant travaillé dans le domaine de l’humain”, explique Brigitte Legal-Robinet, sa présidente, s’est saisie de l’outil vidéo pour “amener des personnes à débattre, pour faire venir des gens qui ne seraient pas venus échanger autrement”. Une formule qui a fait ses preuves.
A tel point qu’après les thèmes de l’enfance et de l’adolescence à ses débuts, l’association s’est progressivement intéressée à la question du vieillissement, de la transmission et de intergénérationnel depuis les années 2010, “en fabriquant ses propres outils”, comprenez des vidéos. Trois d’entre-elles – Habiter sa vie au fil de l’âge, Vieillir en goûtant sa vie et La vie se tisse –, ont ainsi successivement vu le jour avec l’accompagnement indéfectible de la Petite poussée, toujours dans le but d’amener à la participation et au débat.
Le numérique comme outil de participation
Pour leur dernière réalisation commune, la série documentaire Notre vie à l'ère numérique, dont les quatre premiers épisodes seront à découvrir ce samedi 14 mai, à 10h, au Pathé Échirolles, Accord’âges et La Petite poussée se sont intéressés au thème numérique. “Une énième production sur ce thème dont on pourrait douter de l’utilité au vu du nombre de documents sur le sujet”, suggère malicieusement Brigitte Legal-Robinet.
Mais, à travers les quatre premiers court-métrages qui seront présentés, Accord’âges a voulu “apporter sa contribution sur ce qui divise les familles, avec un autre regard”. L’objectif, pour Lyamine Saoudi, vidéaste de la Petite poussée, est “d’utiliser le numérique comme outil de la participation citoyenne en donnant la parole à des personnes, en recueillant leur expérience”.
L'accès aux droits,
Une préoccupation partagée
Un objectif qui correspond pleinement à celui de la Ville, partenaire de longue date de l’association. “Nous regardons la question de l’accès au numérique depuis longtemps. Nous avons plus particulièrement investi ce champ de réflexion depuis l’Analyse des besoins sociaux (ABS) de 2017 portant sur les difficultés d’accès aux droits”, confirme Sylvette Rochas, adjointe aux solidarités.
La mise en place de médiateurs numérique dans les Maisons des habitant-es et les bibliothèques, l’organisation de Cafés des âges dédiés à ce sujet, ou encore le prix de l’inclusion numérique récemment décerné au CCAS de la Ville par l’Union nationale des Centres communaux d’action sociale, en témoignent. Tout comme l’organisation de ce rendez-vous commun du samedi 14 mai. N’hésitez pas à venir y participer !