Forum participatif : Se donner les moyens d’évoluer
À partir d’indicateurs socioéconomiques, les habitant-es et technicien-nes étaient invités, par le CCAS, à réfléchir pour mieux anticiper et répondre aux besoins. Sylvette Rochas, adjointe aux solidarités, exprime ce besoin de se remettre en question “On est amené à évoluer. On a l’obligation d’ajuster nos politiques et nos réponses aux plus jeunes et aux plus âgés. Le partage de l'Analyse des besoins sociaux aujourd'hui, comme outil d'aide à la décision, permet cette réflexion pour l'adaptation de nos actions” Une nécessaire marche en avant que la Ville souhaite construire avec les citoyen-nes. L’adjointe souhaite “continuer notre travail et l’inscrire dans le cadre de la fabrique citoyenne. Il faut faire vivre notre démocratie pour adapter la ville aux besoins de toutes les personnes qui y vivent.” Voilà un objectif qui se construit ensemble.
Partager les regards
À travers un quiz de 10 questions portant sur différents indicateurs – démographie, composition des ménages, catégories socioprofessionnelles, emploi, logement, environnement, revenus et pauvreté, chômage, santé et handicap – le public a pu confronter son image de la ville avec la réalité des chiffres. Des éléments qui ont permis de nourrir les ateliers qui ont suivis et qui portaient sur 5 enjeux : agir pour l’environnement ; agir pour la santé ; agir contre les inégalités sociales ; agir pour le lien social et le bien-être dans la ville ; agir pour l’éducation populaire et la citoyenneté. Autant de sujets mis en débat à partager et à retenir
En fin de journée, Mélanie Carrère, philosophe de l’action sociale et de l’environnement, a apporté sa vision, à la lumière des échanges “On doit associer la question environnementale et la question sociale,” défend-elle. “En reprenant les travaux de l’analyse des besoins sociaux, ça passe par le prisme économique. Toutes les actions doivent passer par des solutions à meilleurs coûts pour les populations dans le besoin. La question des inégalités de territoire doit être prise en compte pour mettre davantage de services de proximité dans les territoires qui en ont le plus besoin. Il est nécessaire de penser la répartition des moyens en lien avec les questions sociales et environnementales. Il en va de la capacité de résilience de notre société.” Des éléments qui vont nourrir les travaux collectifs de demain pour améliorer le quotidien.
MB