La précarité menstruelle, encore un tabou
La question du tabou des règles est tenace, et source de nombreuses inégalités. “Avoir ses règles est encore discriminant aujourd’hui en France en 2022. Tout le monde ne peut pas avoir accès à ces produits de première nécessité. Les premières impactées sont les femmes et les personnes menstruées précaires, les plus jeunes, celles qui cumulent les discriminations. Le tabou qui règne autour des règles invisibilise cette précarité” estime Pauline Coiffard, co-coordinatrice, chargée de communication et de mobilisation au Planning familial.
“On estime qu’une femme ou une personne menstruée dépensera au cours de sa vie plusieurs milliers d’euros en protections périodiques ainsi qu’en à-côtés associés, tels que les médicaments anti-douleur, les arrêts de travail, l’achat de nouveaux sous-vêtements et vêtements ou de draps pour remplacer les abîmés. Pour briser le tabou des règles, il faut en parler, mais aussi les voir. C’est le sens de notre campagne de communication et de nos affiches, mais également d’une exposition que nous sommes très heureuses de présenter ce jeudi 29 septembre à la Maison de l’égalité d’Échirolles.” Une exposition présentée par l'artiste Maëlle Dubourg et qui sera exposé à partir du 10 octobre à l'hôtel de ville de Grenoble. Aussi, un temps d’écoute et de débat autour de d'un documentaire sonore “Réglons nos comptes”, diffusé également durant le mois d'octobre sur Radio Grésivaudan, aura lieu au Planning familial, à Échirolles le 7 novembre.
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