Un atelier pour imaginer le parc de demain
Une extension à imaginer
Une vingtaine d’habitant-es ont participé à l’atelier participatif proposé par la Ville et des paysagistes urbanistes d’Eranthis, ce jeudi 15 février à la salle d’Estienne d’Orves. Cet atelier fait suite à la réunion qui avait eu lieu en novembre et qui avait permis aux habitant-es d’en apprendre plus sur le projet de réaménagement et d'extension du parc des Écureuils, en lien avec les projets Écrin du Vercors et Duo. Pour rappel, ce projet, entre la rue Normandie-Niemen et la rue Gabriel-Didier, qui comporte la reconstruction de la Maison des habitant-es des Écureuils devenue vétuste, permettra de reconfigurer l’espace vert aujourd'hui morcelé et déqualifié. Cet espace vert, au sein de l’opération Écrin du Vercors, sur la parcelle de la MDH, verra sa surface de 3 118 m² reliée au parc à l’arrière du Duo et sur les terrains adjacents (sous réserve de négociation avec les propriétaires actuels). Cette extension du parc au nord permettra d’augmenter la surface d'espaces vert publics de 1 750 m², pour, à l’horizon 2030, représenter une surface totale du parc des Écureuils d’environ 5 000 m².
Quels végétaux et mobiliers urbains ?
C’est donc la partie nord du parc qui était en question ce jeudi soir, avec trois scenarios à imaginer : « la promenade », « la terrasse » et « le bosquet ». Après une intervention de Daniel Bessiron, adjoint à l’environnement durable, pour rappeler l’objectif du projet, les habitant-es étaient amené-es, en deux groupes, à proposer des aménagements végétaux et mobiliers au parc. Grands arbres, arbres fruitiers, verger, potager, bancs, tables de pique-nique, terrain de pétanque… autant de possibilités proposées aux habitant-es. Chaque groupe était accompagné d’un paysagiste d’Eranthis (Jade Régis et Frédéric Dellinger) ainsi que d’agent-es de la Ville en charge du dossier. Sur trois grandes cartes représentant le parc et ses scenarios, l’objectif était de placer, à l’échelle, des petites représentations des végétaux, mobiliers urbains, à l’endroit souhaité, en tenant compte de l’orientation du soleil, des vues sur les montagnes à préserver, de la qualité de vie des habitant-es des résidences aussi. Chaque projet était ensuite photographié par les paysagistes, afin de mémoriser les souhaits des participant-es.
Le sujet de nouveau abordé lors de l'assemblée de quartier au printemps
Ce jeudi soir, ce sont deux visions du parc qui se faisaient face : quand le premier groupe choisissait d’installer de nombreux bancs, méridiennes, tables de pique-nique, espaces de pétanque, potager en sol ou en bac..., le second optait pour un parc plus sobre en matière d’installations, par crainte de nuisances sonores, de mésentente entre usager-es et de détérioration des mobiliers, et donc par souhait du plus grand calme possible au sein du parc. Ces divergences vont amener Eranthis et la Ville à faire des propositions qui seront très certainement mixées, et amener de nouveau une discussion, lors de l’assemblée de quartier prévue au printemps.