Cérémonie du 19-Mars : recueillement et émotion
"Ni victoire ni défaite militaire"
Émotion, recueillement et musique ont composé en grande partie la cérémonie du souvenir du 19-Mars-1962, date du cessez-le-feu en Algérie. Habitant-es, élu-es, représentant-es d’associations d’anciens combattant-es ainsi que petit-es et grand-es chanteur-ses de la chorale de l’Amitié ainsi que de la chorale des enfants de l’école de musique Jean-Wiéner ont rendu hommage aux morts de la guerre d’Algérie. Amandine Demore a démarré la cérémonie avec une lecture du message de Patricia Mirallès, secrétaire d’État auprès du ministre des Armées, chargée des anciens combattants et de la mémoire. « […] Nous ne célébrons aujourd’hui ni victoire ni défaite militaire. L’issue de la guerre d’Algérie n’a pas été réglée par les armes. Le chemin sur lequel la Nation s’est engagée est celui de la réconciliation des mémoires, à laquelle chacun doit participer, avec lucidité et honnêteté face aux faits. Ce chemin, long et difficile, mais nécessaire et salutaire, est aussi celui qui nous conduit vers une cohésion nationale consolidée. [...] »
"La paix comme seule voie du bonheur"
Après madame la maire, c’était au tour de Jean-Pierre Calvet, président de la Fnaca d’Échirolles de lire le message national de la Fnaca à l'occasion du 62e anniversaire du cessez-le-feu. « […] La guerre, c’est le malheur pour les deux parties : elle détruit l’humain et tout ce qui l’entoure. Devons-nous continuer ? Aujourd’hui soyons tous des combattants pour la paix : tous, jeunes et vieux ! La paix, victoire de la fraternité sur la méchanceté. C’est la seule voie du bonheur pour l’humanité. [...] »
Interlude musical
Cette année, la musique s’invitait à la commémoration avec la participation de la chorale de l’Amitié et la chorale des enfants de l’école de musique Jean-Wiéner et leur cheffe de chœur Charlotte Rulh. Les petit-s et grand-es chanteur-ses ont interprété le Chant des anciens d’Algérie, sur l’air de « Fais du feu dans la cheminée » devant les participant-es à la cérémonie. Chaleureusement applaudi-es, les choristes ont laissé place aux dépôts de fleurs au monument aux morts par la maire Amandine Demore, Sandrine Yahiel, conseillère déléguée, Roger Durand, trésorier de la Fnaca, Marie-Thérèse Bouriez, membre de la Fnaca et responsable des veuves, Jean-Pierre Calvet, président du Comité de Liaison des associations d'anciens combattants d’Échirolles, ainsi que Nicole Gernez, membre de la Fnaca.
Après l’appel aux morts et la minute de silence, le moment était de nouveau musical avec l’écoute d’A vava inouva, l’une d'une des premières chansons du chanteur kabyle Idir. La salut aux drapeaux concluait la commémoration, avant un temps convivial d’échange autour d’un verre sur la place de la Libération.
