17 octobre 1961 : Une commémoration d’émotion, de mémoire et d’action !
Un recueillement et une émotion nées de l’évocation par la maire Amandine Demore, dans son discours, des exactions de la Police Française face à une manifestation pacifique du peuple algérien de France qui allait conduire à plusieurs dizaine de morts et un grand nombre de blessés. Une émotion palpable également lors de la pose de la gerbe par la première édile et l’adjoint au développement de la vie associative Zahim Bouhafs, juste à côté de la plaque commémorative dévoilée le 17 octobre 2023 par Renzo Sulli, maire honoraire, présent ce jeudi soir.
Aux habitant-es présent-es s’étaient mêlés plus d’une vingtaine de jeunes impliqués dans l’association des habitant-es de la Viscose, qui on pu (re)découvrir cette page tragique de l’histoire de notre pays, aujourd’hui encore trop largement méconnue.
Un spectacle pour mieux se souvenir
Retour sur le colonialisme, retour sur la reconnaissance plus que difficile sur le rôle important joué par le peuple algérien dans la reconstruction économique et sociale de la France après la fin de la guerre d’Algérie, retour sur le racisme parfois viscéral qui a pu lui être porté avant, pendant la guerre, mais aussi après… C’est tout cela qu’avec émotion, joie, tristesse, et parfois un bel humour que le comédien M’hamed Kaki a su transmette à travers son spectacle 17 octobre 1961, je me souviens !
Une fresque poétique, militante et pleine de respect des femmes et des hommes, et, à coup sûr, un moment fort pour l’ensemble du public présent, parmi lequel les jeunes furent les premiers à se lever pour féliciter l’artiste !